Sous un arbre...

(je me suis déjà présenté un petit peu plus haut )

Ayu réfléchi longuement ne sachant pas vraiment où aller. Après quelques instant de réflexion 'il' eut une idée. 'Il' se leva d'un coup et mit sa guitare sur le dos. 'Il tendit la main à son nouvel ami.

"Je connais un endroit sympathique j'espère que vous allez aimer moi j'adore ^^. j'espère que vous savez chanter."

Sa y est le pauvre Ayu était partie pour aller chanter au karaoké mais soudain son ventre se mit à grogner. 'Il' s'accroupi se tenant le ventre.

" Oh c'est vrai je n'ai rien mangé sa vous dit de passer à la cafétèria d'abord ??"

'Il souria un peu bêtemnt mais 'il avait du mal à supporter son ventre qui grondait de faim.

"Non bien sûre, j'ai moi aussi un peu faim. "

Jonathan sourit bêtement (il n'a pas un très beau sourir), et ramassa son livre qu'il avait laissé tomber.

"Tu as de la chance moi je sais bien cuisiner (ben que des sandwichs mais très bon)! "

Il se leva et demanda à Ayu où est ce qu'on mange et partit vers la cafétèria tout en commençant à lire son roman.

[cafétèria]

( réutilison se topic ^^ )

[ Sa chambre ]

Après avoir marcher pendant quelque temps et errer dans les corridors elle finit par se retrouver dans les jardins. Elle sourit doucement en voyant l’herbe fraiche , les fleurs à perte de vue et les arbres majestueux. Elle s’avanca doucement sous l’un d’eux et s’assit. Elle décida alors de fermer les yeux et de laisser la nature l’envahir , puis quand elle sembla saisir l’essence des Jardins et de l’environnement qui l’entourait elle sortit son violon , se placa alors et toujours les yeux fermer se mit à jouer un air doux , plaisir , serein . Un air propice à la détente qui symbolisait bien le lieux ou elle se trouvait.Qui sait si quelqu’un l’entendrait ? peut être qu’elle réussira à apaiser les ames qui trainaient par là.

(PNJ Gardien à la rescousse ^^ comme dit dans le topic des perso bloqué, tu peux aller voir l'une des deux jeune filles qui sont seules aussi. Mais je vais poster ici pour t'aider à faire bouger ton perso... et comme le PNJ Gardien à rdv avec Chad dans les jardins, autant en profiter^^)

Siegfried leva vers le ciel son visage obscurci par le tissu sombre de la cape qu'il portait. Une fois de plus, il avait laissé son "double" s'occuper du portail. Mais même s'il faisait cela dans le but de se reposer un peu (rappelons que malgré son statut, il n'est pas infatigable et invincible), il devait dépenser une certaine quantité d'énergie et de concentration pour le contrôler. Enfin, au fil des siècles, il avait pu apprendre à maîtriser ce "don". Si bien qu'il pouvait se détendre et souffler un peu, et laisser à cette partie de son cerveau faire inconsciemment ce travail. Après avoir fermé et ouvert le portail mainte et mainte fois, le Gardien voilait penser à autre chose. Surtout qu'il y avait eu en plus cette histoire de cadavre. En y pensant, Sieg' plaignit le pauvre Yan. Enfin, le serviteur n'avait pas l'air non plus de regretter le sort que le Directeur lui réservait. Bien au contraire.

Le Gardien soupira silencieusement tout en marchant d'un pas léger. Yan était aussi une des seules personnes à qui Lord Anwn s'attachait depuis "Lui"- même si lui affirmait le contraire. Cela lui causait déjà moins d'inquiétude. Peut-être s'en remettrait-il enfin ? Ha ! Voilà qu'il commençait encore à trop penser. Il était pourtant venu ici pour se détendre. Siegfried plaça ses mains sur les rebords de sa capuche dans le but de l'enlever. Mais il sentit une présence non loin de lui. Alors, il préféra rajuster le vêtement, laissant ainsi son visage dans l'ombre, à l’abri des regards inquisiteurs. Il repéra ensuite une jeune fille près d'un arbre. A la lumière naissante du jour, il n'était pas facile de la remarquer. Elle semblait bien silencieuse. Et puis que faisait une étudiante dehors à cette heure ? Peut-être avait-elle des ennuis ?

Ce n'était que ça lui importait, mais le gardien décida tout de même de s'approcher d'elle. Il ne s'arrêta qu'à un pas en face de la fille. Toujours silencieux, il la fixait de son regard toujours dans l'ombre de sa capuche. Il n'avait pas conscience que son apparence ainsi puisse être effrayante. Voilà bien longtemps qu'il n'y faisait plus attention. Tout comme il ne parlait très rarement. Même ici, il gardait ses lèvres serrées...

Liliane qui jouait toujours de son violon entendit bientot des pas léger sur l'herbe fraiche.Elle ouvrit doucement les yeux cessant de jouer regardant la personne qui se tenait bien droite devant elle. Elle sourit innocement et dit.

" Oh ? vous aussi vous faites de l'insomnie pour être encore debout à cet heure? "

Même après la mort il lui restait un soupcon de naiveté et elle sourit doucement fixant l'être encapuchonné qui ne semblait pas vraiment "à l'aise" pour parler mais bon elle attendait quand même une toute petite réponse.

( Bah si tu l'as fait fuir elle pourra aller voir d'autre personne )

( )
(Ah ! désolée, j'avais oublié ton violon ><)

Siegfried écouta la réponse de la jeune demoiselle sans y répondre. Apparemment, elle n'avait pas de problème, si ce n'était qu'une insignifiante insomnie. Le gardien fit donc demi-tour et s'apprêta à poursuivre son chemin. Mais les paroles de l'étudiant firent apparaître un sourire sur ses lèvres. Sourire que personne ne verrait. Mais ce ne fut que fugitif. Quand le Gardien se tourna de nouveau vers Liliane, le sourire avait disparu. Seule une froide impassibilité ornait son visage. Enfin, c'est ce que l'on pourrait voir sans cette capuche qui le plongeait dans l'ombre.

Siegfried se pencha et prit le violon des mains de la jeune fille. Il examina l'instrument, toujours sans prononcer un mot. Puis, après avoir posé le violon sur son épaule, il fit glisser l'archet sur les cordes tendues. Mais il s'arrêta après quelques notes. Il n'appréciait le son qui sortait de cet instrument. Il était certain qu'il y en avait de meilleurs dans la salle de musique. Il rendit alors le violon à Liliane. Il tendit ensuite sa main gauche vers les bâtiments du campus. Non, il ne parlerait pas, si ce n'est qu'avec des gestes. Et le Gardien pensait qu'il était trop tôt pour une si innocente demoiselle de traîner dans les jardins à cette heure ci

( ^^ pas de problème )

Liliane regarda l'homme faire mais quand celui-ci prit son violon elle eu un getes assez vif pour le reprendre presque pareil a celui qu'aurait un enfant si on lui enlevait son jouet le plus cher.Mais elle se retenu de peu regardant ce que l'homme faisait avec son violon.Elle sourit en le voyant faire puis quand elle eu fini elle le reprend avant de faire une legère moue en le voyant pointer les batiments.Elle se leva donc et partit en direction de celui-ci même si elle n'avait pas vraiment envie d'aller dormir la pauvre.

[ Jardin --> Salle de musique ]

(I'm back.... euh vu le retard, on va dire qu'il fait toujours nuit, on rattrapera le temps après ^o^)


Le Gardien regarda la demoiselle s'en aller vers les dortoirs. Il garda discrètement son regard sur elle jusqu'à ce qu'elle disparaisse de son champ de vision.
Il se demandait si ce n'était pas mieux de la raccompagner jusqu'au dortoir. Il en était à ses réflexion - inutile ma fois vu que la demoiselle était déjà loin - quand qu'une voix familière se fit attendre et qu'il sentit quelque chose - plutôt quelqu'un - se presser contre son dos et l'étreindre. Siegfried ne sut pas vraiment si c'était une bonne chose de se retrouver ici avec le médecin du Campus. Il se rappela que les deux seules fois où il l'avait rencontré, il lui avait sauté dessus. Mais cette fois-ci.... À part les arbres et les quelques bestioles nocturnes, il n'y avait rien qui le rassure dans cette situation. Le Gardien resta silencieux et baissa la tête, faisant davantage glisser la capuche sur son visage et libérant involontairement une de ses longues mèches ébène.

Oh ! il lui demandait de dîner avec lui. Tout en essayant de se dégager de ses bras - forts - qui l'enlaçait, Siegfried secoua la tête de droite à gauche en signe de refus. Cela faisait longtemps qu'on ne lui avait plus porté de telles intentions. Et Chad lui rappelait un de ses amis lors de sa jeunesse (D'ailleurs, il remerciait le Kamisama d'avoir été son meilleur ami et non une des proie dudit ami).. C'était tout sauf rassurant. Et puis où voulait-il dîner dans les jardins ? Les plats ne poussaient pas du sol ni des arbres. Et puis non, même si la proposition pouvait être tentante, il n'accepterait pas. Cet homme avait trop les moeurs légères. Sa vertu n'était pas n sécurité avec lui. Alors, tout en tentant - encore- de quitter les bras du médecin, Siegfried continua de refuser silencieusement l'invitation.

Pendant un bref instant microscopique, Siegfried fut soulagé. Mais son inquiétude revînt de plus belle en sentant tout le poids du médecin accroché à lui. Et ne s'attendant pas à se retrouver avec une version de koala sur le dos, le pauvre Gardien qu'il était bascula en arrière et son postérieur heurta un peu trop violemment l'herbe verte. Mais toujours est-il que malgré tout, Mister Koala était toujours là, il n'avait donc pas trop la possibilité de se relever sans briser ses Interdits.

Ah ! Et maintenant Chad avait mis une de ses mèches en bouche ! Rougissant, Siegfried lui arracha ladite mèche devenue un peu humide. Il ouvrit la bouche pour protester contre ce comportement douteux. Mais il changea vite d'avis : il n'allait pas briser son Silence pour une petite broutille de ce genre. Et puis, il devait rester calme. Rester impassible. Qu’étaient donc devenus sa sagesse et son impassibilité légendaire ? Le Gardien laissa échapper un soupir puis, redevenu sans expression, ses rougeurs disparues de ses joues laiteuses, il consentit à écouter le reste du plaidoyer de Chad.

Avoir un Chad sur le dos ? Toujours ? A ça non. Déjà qu'il était déjà trop sur son dos à son goût

Arg ! Et pourquoi il se frottait contre son dos comme ça ? Non, c'était impossible. Il "lui" ressemblait beaucoup trop. S'en était effrayant. Il ne voulait pas devenir la proie d'un type pareil. Non. Non. Et non.

Oh ! On dirait qu'il allait pleurer le médecin. Le gardian se sentit un peu coupable. Bien sûr que non il n'aurait pas honte. Ce n'était pas du tout ça le problème (non, le problème c'était le "et si tout se passe bien, on pourra aller chez toi ou chez moi…."). Ah que non, il n'allait pas se laisser avoir. Son intuition lui disait que tout cela n'était pas net. Aussi, il secoua de nouveau sa tête de droite à gauche pour refuser l'offre une fois de plus.

Kamisama ! Dans quelle galère s'était-il encore fourré ? Il aurait mieux fait de rester au Portail (je rappelle que c'est l'un de ses double qui garde le Portail. Siegfried n'est pas à 2 endroit en même temps ). Le Gardien entendait la respiration du médecin. Il respirait son odeur. Hé ! Ho ! Il n'était pas encore devenu une fleur ! Quand il entendit parlé de pouvoir, Siegfried ne put réprimer un frisson. Chad était alors plus âgé qu'il n'en avait l'air. Il l'avait sous-estimé. Et en plus, il ne semblait pas avoir d'Interdits. D'un côté cela le rassura. Cela voulait dire que ses pouvoirs étaient de loin inférieurs aux siens et qu'il n'était pas encore assez "épanoui" pour être reconnu par les messagers. En résumé, il ne devait pas risquer grand chose. En théorie du moins. Mais le rire de Mister Koala et la disparition de son pantalon prouvèrent la faille de son si belle théorie.

Stupéfait de se retrouver vêtu avec un unique sous vêtement cachant son intimité sur la partie inférieur de son corps, Le gardien rabattit les pans de sa cape afin de recouvrir ses jambes. C'est qu'il était très pudique. Il ne montrait pas ses jambes au teint laiteux à tout le monde. Ah ! L'air était plus frais au niveau de sa tête. Enervé, Siegfried n'arrivait plus à conserver son calme et jeta un regard noir au Médecin qui, non content d'encore mâchouiller une mèche ébène, lui demandait insolemment de sortir avec lui.

Et Siegfried craqua. Non. Il ne brisa pas ses Interdits. Il n'était si idiot. Mais sa bouche articula quelques mots d'une voix basse et froide.

"Je vous ai dit non ! Lâchez moi maintenant."

Non. Vous ne rêvez pas. Le Gardien venait bel et bien d'aligner deux phrases d'affilées de sa douce voix qui semblait à peine sortie de l'adolescence. Une voix qui n'avait que très peu mué. Une voix qui le rajeunissait. Une voix cachant bien des secrets...

Arg, le regard de Chad n'était pas rassurant. Il aurait mieux fait de rester muet. Enfin, au moins il avait cessé de mâchouiller ses cheveux et l'avait lâché. Le Gardien voulu en profiter pour remettre son pantalon mais il se retrouva de nouveau avec un démon qui non seulement s'installait sur lui, la tête sur son torse, mais en plus il lui bloquait ses jambes avec les siennes. Adieu cette bonne vieille Miss Pudeur. La cape précairement installée sur ses jambes glissa, révélant une fois de plus des morceaux de peau laiteuse. Malgré son âge, Siegfried était de plus en plus embarrassé par cette situation. Mais étant ce qu'il était, Le Gardien conserva son impassibilité (olympien ?) - bien qu'il était de plus en plus dur de le conserver. Arg, il se maudissait de réagir ainsi à la présence du médecin.

Ah ! En plus il faisait du chantage pour avoir ce qu'il voulait. Non mais... Voilà encore un défaut à ajouter à la liste du médecin. Siegfried imaginait très bien la tête du Directeur si Chad faisait son rapport. Nul doute qu'il trouverait cela bien amusant et qu'il encouragerait l'akuma. Mais il savait aussi qu'il ne l'obligerait jamais à faire quoi que ce soit sans son consentement. Même si leurs caractères respectifs étaient très différents, ils étaient amis. Depuis des siècles et des siècles. Alors vraiment, ce n'était pas cette menace de chantage qui allait le soumettre au désir de ce médecin lubrique. Néanmoins, dans un soupir lassé, le Gardien se dit que s'il donnait une partie des réponses souhaitées, peut-être qu'il serait de nouveau tranquille après. Il consentit donc à ouvrir de nouveau sa bouche.

"Je me nomme Siegfried Asalef. Et je ne sortirai pas avec vous."

Court mais une réponse... non, deux réponses quand même. Après tout, il n'avait pas raison d'en faire plus. Et puis, si Chad n'était pas content, il n'avait qu'à lui donner des bonnes raisons d'accepter son offre .

AAAAAAAAAAAHHHHHHH ! C'était quoi ses mains qui se glissaient sous son pull ? Dans une vaine tentative pour s'en débarrasser, le Gardien prit le bord du vêtement et le tira vers le bas tout en se tortillant. Méthode pas très efficace vu qu'apparemment, cela n'empêchait guère les mains de vagabonder sur sa peau, et que de toute façon, le corps installé sur son ventre limitait ses mouvements.

Tout occuper à chercher une solution pour se sortir de là, Siegfried ne remarqua pas tout de suite que le visage du médecin s'était approché du sien - enfin ce fut surtout quand il remarqua la pression sur ses pectoraux qu'il fit attention à ce 'détail'.

'Mangerai' ? 'Manger' ? Lui ? Cela ne lui présageait rien de bon, il en était sûr. Et le pauvre petit "Je..." (de protestation ?) se noya quand sa lèvre inférieure se fit prisonnière entre les dents du démon. La seule réaction qu'il eut, ce fut de se figer, les yeux grands ouverts de surprise. Puis vînt le baiser. Siegfried, malgré lui, trouva qu'il n'était pas si désagréable que ça. Tellement que son esprit s'embruma et qu'il ferma ses paupières pour savourer ce qu'on lui offrait, sans se préoccuper des doigts (à moins que les doigts y étaient pour quelque chose aussi...).

Puis tout s'arrêta. La voix de Chad lui disait qu'il le trouvait sucré. Le Gardien reprit aussitôt ses esprits et le sang afflua sur ses joues. Et quand il le sentit se frotter sur son ventre, Sieg' émit un petit gémissement à moitié étouffé dans sa bouche et il détourna le regard du sourire et de ses yeux qui le fixaient.

Décidément, il ne comprenait pas le médecin. Il avait l'impression qu'il était sincère. Mais ne l'avait-il pas vu de ses propres yeux sauter sur d'autres personnes alors qu'il prétendait être amoureux de lui ? Non, ce n'était pas encore maintenant que Siegfried lui ferait confiance. Pas encore...

Un petit soupir s'échappa de ses lèvres avant qu'il ne puisse enfin répondre :

"S'il vous plait, pouvez-vous vous bougez de là ? J'aimerais me rhabiller."

Siegfried réprima un soupir de soulagement lorsque Chad enleva ses mains de son torse. Mais ce ne fut que pour mieux paniquer en remarquant que le démon enlevait sa ceinture. "Précautions" ? Mais quelles précautions O_O ? Plus que surpris, le Gardien ne pensa même pas à retirer sa main quand le médecin l'enfila dans la boucle créée avec la ceinture. Il regardait pourtant fixement les gestes de Chad et sa main à présent prisonnière du cuir.

Tout à coup, Siegfried se rendit compte que l'akuma venait de lui parler. Pour toute réponse à cet odieux chantage - d'après lui - il lui lança un regard agacé. Ce qu'il croyait qu'il allait lui faire ? Quelque chose de très prévisible de la part d'un démon lubrique. En tout cas, le fait qu'il fulminait intérieurement, et malgré sa main prisonnière, Sieg' put enfin remettre correctement son pantalon et retrouver ainsi un semblant de dignité (et par la même occasion soustraire la partie inférieur de son anatomie à la vue du démon lubrique).

"Vous prétendez m'aimer mais vous sautez sur tout ce qui bouge. Je n'i pas l'intention de sortir avec une personne de ce genre... Enfin, faut-il encore que je sois attiré par quelqu'un de votre sexe, ce qui n'est pas le cas"

Le gardien se garda d'ajouter qu'il n'était pas attiré non plus par les personnes du sexe opposé. A vrai dire, il n'était attiré par personne et il n'était pas friand des aventures sans lendemain.

Enfin, reprenant son calme, Siegfried posa sa main libre sur le cuir et tenta de défaire la ceinture pour se libérer.

Siegfried regardait le médecin, qui le rapprochait de lui, d'un oeil noir. Il n'appréciait cette familiarité subite. Il préférait que les gens le craignent. Non pas par cruauté, mais au moins personne n'essayait de s'approcher de lui (hormis Dimitri... mais lui, c'est un cas très spécial). C'était une sorte de protection que de porte ce masque froid et dure. Pourtant, Siegfried avait toujours été juste et gentil.

Les paroles de Chad lui semblaient effrayantes. Il pouvait pleinement sentir son désir de l'avoir, comme si cela ne servait à rien de lui résister. Inconsciemment (ou presque... il était plutôt choqué et embarrassé), le Gardien cessa de bouger pour échapper à son étreinte. A peine se raid-t-il en sentant la tête se poser sur son épaule. Et puis il y avait cette chaleur du corps du démon près du sien....

Arg, pourquoi fallait-il que cet être mette la pagaille ainsi dans sa tête ?! Il le connaissait à peine pourtant.

*"Il y a des choses auxquelles même moi je ne peux échapper...", c'était ce que Dimitri avait dit... Est-ce aussi le cas pour moi cette fois-ci ?*

Et puis venaient des réactions qui échappaient à son contrôle, comme cette rougeur d'embarras sur ses joues alors que la main de Chad tapotait son joli postérieur. Et puis qu'avait-il à le coller ainsi ? C'était vraiment trop embarrassant. Il n'en revenait pas de se laisser intimider de la sorte. La situation était décidément risible. A croire qu'il n'était guère plus mature qu'un ado découvrant certains plaisirs de la vie. Il se sentait faible face à l'akuma. Et il détestait cette idée. Bien sûr, il savait que cette situation en amuserait certains. Lui, pour l'instant ne pouvait que de lancer des éclairs virtuels via ses yeux noirs vers celui qui semait la discorde dans son esprit.

Ce dernier lui faisait une promesse, d'ailleurs, à l'instant. Mais serait-il capable de la respecter ? Et ne l'emprisonnerait-il pas davantage s'il acceptait sa proposition ? Il n'avait pas confiance envers le médecin.

Conscient du corps contre le sien, Siegfried prit le temps de réfléchir à la meilleure option pour retrouver un semblant de tranquillité. Il supposait qu'un autre refus catégorique n'aurait comme conséquence que d’avoir davantage Chad sur le dos.

Ce ne fut qu'au bout de quelques instants remplis de silence que le gardien consentit à répondre :

- D'accord. J'accepte votre invitation. Mais à deux conditions. D'abord que cela ne m'engage à rien d'autre envers vous. Et ensuite que vous ne m'approchiez pas de la sorte sans mon accord.

Sieg' jeta un coup d'oeil aux mains du médecin sur lui avant de reporter son regard vers celui de Chad.

- Et je vous signale que vous n'avez pas encore mon accord pour cela.

En résumé, le médecin ferait mieux de le lâcher s'il voulait avoir ne serait-ce qu'une chance que ce rendez-vous ait bien lieu .

(bah euh... vu que Chad n'est plus là, je voulais seulement répondre que quand j'aurai besoin de Sigui ^o^)

Siegfried fut soulagé que le médecin accepte ses conditions. Il espérait juste à présent que Chad sache tenir sa parole. C'est qu'il n'aimait pas trop qu'on lui saute dessus le Gardien . Et puis l'akuma avait tellement l'air de tenir à ce rendez-vous, qu'il acquiesça silencieusement de la tête. De toute façon, il venait de rompre son silence qu'il s'était imposé. Enfin, ce n'était pas pour ça qu'il allait se montrer bavard.

Le gardien, d'ailleurs, resta aussi bavard qu'il l'était avant quand Chad lui fit ses au revoir. Il le regarda partir, tout comme il avait regardé la demoiselle musicienne s'en aller un peu avant. Puis il poussa un soupir et remis sa cape et sa capuche en place. Cela fait, il se tourna et se dirigea vers le portail. Mais au bout de quelque pas, il s'arrêta et regarda le bâtiment principal. Il pouvait encore s'accordé un peu de repos peut-être. De toute façon, son double se débrouillait très bien. Oui, cela lui ferait de bien de se changer les idées, surtout après le substitut de tornade qui venait de passer. Et il avait envie d'aller dans un endroit qu'il affectionnait particulièrement - à part les jardins bien sûr - : la bibliothèque.

Il avait bien mérité d'y aller quand même. Il avait fait preuve de beaucoup de diplomatie envers Chad - il se rappelait encore du coup du pantalon... si seulement ses principes ne l'avaient pas empêcher de le griller sur place pour cette expérience... si embarrassante -.

Siegfried fit donc demi tour et, telle une ombre glissant rapidement entre les arbre et les couloir, il arriva devant de la bibliothèque...

[=> la bibliothèque.... peut-être ]