Nom : O’llender
Prénom : Auralyan, mais son « autre lui » persiste à se faire appeler Cyric
Âge : 19
Origine : Irlandais, Norvégien
Race : Akuma
Statut : Etudiant
Physique : Au niveau de la silhouette, Auralyan est plutôt grand (pas loin des 1m80 dira-t-on) mais extrêmement fin, peut être même trop d’ailleurs. Le premier mot qui nous vient à l’esprit lorsqu’on le découvre pour la première fois est « frêle ». Pour renforcer cette impression de fragilité, notre norvégien a la peau extrêmement pâle, chose assez courante chez les gens de son pays. Certains la disent blanche, d’autres même grises selon l’éclairage, un teint maladif en somme.
Pour ce qui est des cheveux, Auralyan les avait, à la base, blond. Un blond certes assez pâle, fade, mais avec le temps, on ignore pourquoi –certains prétendent que c’est la folie- ils ont blanchi- le jeune homme n’avait que 12 ans lorsque ses premiers cheveux blancs apparurent. Il ne reste maintenant plus une seule touche de blond dans cette tignasse enneigée. Il est impossible de déterminer avec exactitude la longueur de sa chevelure, étant donnée que la coupe est asymétrique. Les plus longues mèches lui arrivent aux omoplates, les plus courtes au menton environ. Un ratage du coiffure supposerons-nous ? Eh bien non, un caprice de Cyric qui décida un beau jour de couper la jolie chevelure du garçon : alors hop, on chope les ciseaux et on taille au hasard.
Pour fignoler ce physique bizarroïde Auralyan possède des,yeux assez étranges. En forme d’amande, ils miroitent d’une étrange couleur cyan. Lorsque Auralyan est lui-même, ils brillent souvent d’un éclat de gentillesse et de simplicité enfantine. Lorsque Cyric reprend le dessus, c’est du sadisme et une démence infinie que l’on y lit.
Tout comme les yeux, les expressions du visage permettent immédiatement d’identifier si l’on a ffaire à l’un ou l’autre. Auralyan sourit souvent, mais souvent de façon triste, et l’on lit une certaine douleur sur son visage.
Cyric lui arbore des airs moqueurs, cyniques, méchants, provocateurs ou tout simplement sadiques.
Quoiqu’il en soit, Cyric a une façon lente, gracieuse et souple de se mouvoir, rappelant quelque peu les félins, parfois les reptiles. Tous ses gestes sont calculés et mesurés minutieusement avec délicatesse et calme. Auralyan quant à lui fait des gestes plus nerveux et vifs, comme un animal apeuré.
Psychologie : S’il y a bien une chose que personne ne contestera chez notre petit Auralyan, c’est qu’il est psychologiquement dérangé. Persuadé d’être habité par un second esprit du nom de Cyric, il parle souvent seul, a des accès étranges de folie, et il n’est pas étonnant de le voir se frapper lui-même. Ca, à priori, c’est ce que tout le monde sait d’Auralyan.
Si l’on apprend un peu plus à le connaître –oui je vous l’accorde, on n’a pas forcément envie de plus le connaître aux premiers abords- mais soit, s’il y a des courageux –quoique là on parle de suicidaires- qui s’aventure là dedans, on découvre avant tout un garçon très gentil et fragile. Il n’aime pas faire du mal aux autres, contrairement à Cyric. Grand solitaire, il s’impose cette isolement pour ne surtout pas créer d’autres catastrophes. Il est de nature très nerveuse et perd facilement son sang froid. Ultra sensible, il a la larme tout comme le rire facile –quoiqu’il y a vraiment longtemps qu’il n’a pas ri suite aux….différents évènements précédant son arrivé ici.
Il n’arrive à retrouver calme et paix intérieur qu’en jouant de la musique.
Auralyan parait parfois timide, mais il n’en est rien, c’est juste une attitude réservée qu’il adopte afin de ne pas s’attacher aux gens qu’ « il » risque par la suite de tuer.
Parlons maintenant de ce cher Cyric. Il est dur de poser des mots sur le tempérament de « l’autre Auralyan », pour la bonne raison qu’il est tout simplement fou et imprévisible.
Seule chose à savoir, il est sadique, psychopathe, cruel, menteur, calculateur, séducteur, provocateur, extraverti, insolent, sans-gêne, cruel, il s’amuse de la mort et de la souffrances des autres –en particulier d’Auralyan visiblement. Il est également très patient et appliqué dans ce qu’il fait. Il porte d’ailleurs une grande attention à varier ses meurtres pour plus d’originalité –qui parle de psychopathe ?. Dominateur et persuasif, il a facilement le dessus sur Auralyan. Ajoutons à cela un soupçon de perversité pure et dure, et un certain goût pour tout ce qui touche aux jeux.
Auralyan le considère comme un personnage à part entière, mais il n’est que le fruit de sa folie, et il s’agit en vérité simplement d’un mélange de tous les sentiments et souvenirs que refoule le jeune norvégien.
Biographie : La vie de notre petit Auralyan débuta dans un hôpital norvégien. Lorsque ce petit bout de chou arriva au monde, la famille comptait déjà deux petites filles. L’une de 5 ans, Nathanäelle, et l’autre de 2 ans, Giulia. Auralyan était un peu le vilain petit cannard de sa famille, avec sa chevelure couleur du blé, au milieu de ces 4 rouquins. Eh bien qu’il fut un enfant au caractère docile, obéissant, et gentil, il eut toujours des démêlés avec ses parents, qui se montraient beaucoup plus exigeant avec lui qu’avec ses sœurs. Son père prétendait que c’était « parce qu’il était un homme ». Un bonhomme assez antipathique avec de vieux principes, tel était son paternel. Sa mère quant à elle s’apparentait plus à la mégère qui, jamais contente de ce qu’elle possédait, trouvait toujours à envier et à critiquer chez les autres.
En revanche, Auralyan était très proche de Nathanäelle. Sa grande sœur était une seconde maman –ou une première étant donné l’originale- pour lui et c’était elle qui s’occupait de son éducation.
Mais notre petit norvégien était bien loin de se plaindre, il acceptait sa famille telle qu’elle était, et il était heureux. « Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » comme dirait Leibniz.
Malheureusement, tout bascula aux 11 ans du garçon, lorsqu’il assiste, malgré lui, à la mort de Nathanäelle.
Il se trouvait alors dans le cagibi de la cuisine, en train de ranger les quelques courses qu’il avait faites, lorsque que ses parents accompagnés de sa sœur aînée débarquèrent dans la cuisine. Le ton commença tout de suite à monter. La raison en était le petit ami de la jouvencelle. Auralyan n’osa sortir de son antre, de peur d’interrompre leur dispute, aussi préféra-t-il se faire oublier. Il vit alors son père frapper sa sœur en une forte claque. Sans doute trop forte, puisque la jeune fille, qui avait alors 16 ans, fut brutalement bousculée, tituba, pour tomber sur le meuble juste derrière elle. Sa nuque heurta le coin du meuble pour se briser en un bruit sinistre.
Paniqués, ses parents appelèrent le SAMU. Comme raison à sa chute, ils donnèrent « glissade sur le carrelage humide de la cuisine », et c’est impuissant, choqué, troublé, que Auralyan assista à l’horrible mensonge de ses parents.
L’histoire fut étouffée et oubliée au sein de la famille, et Auralyan reprit le cours de sa petite vie monotone.
Et il fit ce qui l’arrangeait le plus : il oublia. Du moins, c’est ce qu’il croyait. En réalité, il refoula cette réalité, si bien qu’elle vint se perdre dans son inconscient. Mais elle était là. Bien là. Trop là…
Et c’est ainsi que doucement, durant un an, il commença à développer un sorte de folie : c’était le phénomène de résurgence. Si lui-même s’était persuadé qu’il n’avait jamais eu de sœur, son inconscient lui le savait pertinemment et s’amusait à le lui rappeler.
Si bien que Auralyan commença à développer une autre personnalité, il devenait tout bonnement schizophrène.
Il était persuadé que cet autre lui était un esprit différent du sien, un esprit qui venait dans sa tête, lui proférant des conseils ou des menaces de sa voix nasillardes. C’est également durant cette période que ses cheveux virèrent étrangement au blanc.
C’est à ses 12 ans que « l’esprit » comme il l’appelait prit pour la première fois « possession de son corps », ou du moins, c’est de cela qu’il s’était persuadé.
Il se trouvait alors dans cette même cuisine où sa sœur avait été tuée, il coupait tout simplement des légumes pour préparer une salade, sa mère se tenait à côté de lui, lisant un magasine. Lorsque soudain, la radio diffusa une chanson qui n’était pas inconnu au jeune garçon : c’était la berceuse que lui chantait sa sœur lorsqu’il n’arrivait pas à dormir. Auralyan lâcha le couteau, et des images affreuses de sa sœur inerte sur le sol lui revinrent en mémoire.
~ Tes parents l’ont tué ~
* Tais-toi Cyric, tu dis n’importe quoi *
~ C’est ta sœur…et tes parents l’ont tué…..~
* Non Cyric tu mens *
~ Ils l’ont tué, de leur propres mains ~
* Mais c’était un accident ! Ils… ils ne voulaient… pas *
~ Cela fait-il d’eux des innocents ?~
* Je suppose…*
Auralyan sentit alors un profond mal de crâne s’emparer de sa tête entière, et dans un petit gémissement, il agrippa son front de ses mains. Ses dernières images furent sa main qui, sans qu’il ne le lui ordonne, s’empara du couteau….
~ Dors petit Auralyan….~
[….]
Lorsque la police, appelée par les voisins qui avaient été alertés par les cris stridents de la mère d’Auralyan, arriva sur les lieux, ils trouvèrent le jeune garçon de 12 ans recroquevillé contre sa mère, le visage, les mains, les cheveux ruisselant du sang de sa mère, le corps secoué de sanglots incontrôlés. A côté de lui, gisait le cadavre dépiécé de sa mère : la chaire avait été entaillée, déchirée, au couteau de cuisine, et certains organes avaient été barbarement arrachés. Quant au sang, toute la cuisine en était recouverte.
Les policiers tentèrent de tirer quelques informations à Auralyan, mais tout ce qu’ils obtirent fut un « C’est lui, c’est lui qui l’a tué ».
L’affaire fut étouffée, encore une fois, par manque de preuves.
Suite à ce meurtre, Cyric se manifesta plus que jamais, il ne quittait plus Auralyan, qui, de son côté, passait ses journées entières tapis dans un coin de sa chambre, culpabilisant.
*Je l’ai tué…j’ai tué maman…je suis impardonnable, je suis un monstre…*
~ Oui mais….tu ne voulais pas…cela fait de toi un innocent…~
Petit rire sarcastique.
~ Du moins…je suppose ~
Un an plus tard, le père d’Auralyan et sa sœur subir le même sort, et le jeune garçon prit la fuite avant que la police n’arrive sur les lieux. Il avait alors 1 3 ans.
Apeuré, plus par lui-même que par la perspective de vivre seul, il se réfugia dans le square abandonné de sa ville, où il passa plusieurs nuits. Il fut finalement retrouvé par une femme qui passait là et l’avait vu, elle l’emmena chez elle où elle appela la police.
Auralyan fut finalement remis à un orphelinat.
Durant quelques années, l’esprit de Cyric se fit moins présent, semblait-il. Mais Auralyan continuait à avoir un comportement étrange, c’est pourquoi il était souvent seul. Le jeune garçon avait de lui-même mis des distances entre lui et les autres enfants, de peur que Cyric n’intervienne à nouveau. De toute façon, tout le monde à l’orphelinat craignait ce garçon étrange qui parlait tout seul.
Tous à l’exception d’un. Un jeune homme, de deux ans l’aîné d’Auralyan, du nom d’Erno. Celui-ci semblait au contraire attiré par l’étrangeté du garçon, et à force d’insistance, ils finirent par devenir amis. Et cette amitié dura pendant 2 ans, de 16 ans à 18 ans. Année où Cyric se manifesta à nouveau. Alors qu’Auralyan était seul au dortoir avec Erno, il « perdit à nouveau conscience ». A son réveil, Erno était égorgé, et un des tuteurs, qui avait été témoin de la scène, avait été étranglé.
Lorsque les autres membres de l’orphelinat entrèrent dans la pièce, Auralyan était en train de se cogner brutalement le crâne contre le mur, en hurlant des « sors ! SORS ! »
Il fut immédiatement emmené à l’hôpital où il resta pour fracture crânienne. On lui enfila une camisole afin qu’il ne soit plus libre de ses acts et on l’isola dans une chambre à part. Dés son rétablissement, Auralyan fut interné dans un hôpital psychiatrique.
Inconsolable du meurtre de son meilleur ami, le jeune homme décida de se laisser mourir de faim, afin d’expier son pêché. Devant le refus complet de se nourrir, on le mit sous perfusion.
Bien décidé à quitter ce monde, Auralyan profita d’une nuit aux tours de contrôle réduits pour se mordre violemment la langue, jusqu’à se l’arracher. Il mourut pendant la nuit d’une hémorragie. Il avait alors 19 ans
Il n’a que très peu de souvenirs de sa vie chez les akumas, vu qu’elle se résumât à de l’errance, et de longues discussions –ou plutôt disputes- avec Cyric. Son état mental se rapprochait dangereusement du légume, la folie prenant peu à peu le dessus, lorsqu’un messager apparut lui offrant ce qu’il semblait être une nouvelle chance : voici comment notre petit dérangé arriva à Xiangana.
Signe particulier/Talent : Il est plutôt doué pour la musique, son seul salut, en particulier le piano et le violoncelle
Famille : Il a fait une croix sur leur existence depuis longtemps
Amour : la musique pour Auralyan, le meurtre pour Cyric
Amis : euh... son autre lui ?
(L'inspiration était moyennement là pour la bio :/ j'espere que ça va quand même)
Sujet: Auralyan O'llender 
