Le self

(Tiens un aut' tenshi ^^)
Noa posa son regard froid sur la scène qui se passait, les anges et demons qui se promenaient dans le self de façon assez bruyante.
Soudain, il releva sa manche, laissant apparaitre une vieille montre, il la fixa quelques instants, la lueur du cadran en verre se refletant dans ses yeux verts puis il redressa la tète vers Angie

"-Je dois te laisser, je dois faire quelques chose à 6 heure et je voudrais avoir encore le temps de visiter le campus"

Si il avait été du genre à raconter sa vie, il aurait ajouté qu'il cherchait à paraître fin et cultivé devant Naomi en sachant tout sur tout alors qu'elle aurait surement passé le temps les séparants dans sa chambre.(Il croit au père Noël le Noa ^^)
Il se leva, tapota son pantalon comme pour le debrarasser d'une poussière invisible pui prenant son plateau d'une main, il remplis son assiète de tout les détritus de l'autre et enfin souleva le plateau, qu'il alla porter au pose-plateau. Sans l'avoir vraiment vidé, puis il retourna saluer Angie et il disparut par la grande porte du self

[Direction : Euh, j'éditerais]

Angie avait observé la scéne sans rien dire l'arrivée des deux démons dont l'un avait paru éffrayé en la voyant au moment ou elle allait se retourner pour parler à Noa elle entendit un bruit sourd,elle se retourna vivement et vit un ange colossal étalé par terre,elle ne put s'empécher de sourire,l'ange se releva et se dirigea vers une table du réfectoire.C'est ce moment que Noa choisit pour la quitter parlant d'une chose importante qu'il avait à faire,Angie ne savait plus trop quoi faire elle resta un moment immobile puis se leva prit son plateau le déposa à la sortie du self et sortie sans un regard pour les derniers arrivants.
[direction-je sais pas encore]

Erwan sentit quelqu'un le boucsuler et surtout fronçat les souricil à la réfléction de yanos. Non mais il est pas encombrant, juste un peu grand. Il voulut lui en fouttre une mais le dit ange se rétama en beauté par terre, et il n'uet pas à le faire. Il l'ignora quasit totalement quand joey partit limite en courant.

"Joey?"

Erwan ne compris pas la réaction de joey, et quand il le vit partir sans même se servir, il allat chercher un plateau et allat prendre différentes choses comme des légumes, des fruits, des gateaux, des féculents, de tout.
Il se dirigeat vers son ami

[==> table du fond]

[infirmerie]

Récapitulons un peu ce qui venait de se passer.
Lena se trouvait dans l’infirmerie en compagnie du garçon le plus exécrable qui soit pour soigner le mal de crâne qu’avait ce paaauuvre garçon, et soigner celui qu’il venait de lui donner par la même occasion. Elle d’ordinaire si calme, il avait réussi à lui mettre les nerfs à vif. Sale plante blonde… ensuite, au moment où – enfin ! – on leur donnait THE médoc miracle pour les guérir [bon d’accord, c’était sûrement qu’une aspirine ou un truc dans le genre, mais bon hein…] elle avait une pensée subite, et se pressait de demander au… blondinet à côté d’elle de quelle nationalité il était. Il lui répondait d’un air méfiant un p’tit peu agressif qu’il était japonais, que normalement elle aurait du le remarquer si elle était un minimum intelligente [ß interprétation de la parano qui le prend trèès mal] mais qu’il avait vécu en Angleterre.
Au moment où elle allait lui répliquer que le fait qu’il soit japonais lui soit complètement égal [bien qu’elle lui ait demandé…] et qu’elle voulait juste savoir quelle langue il parlait de mourir, la plante blonde lui glissa qu’ils feraient mieux de déguerpir, car le médecin aux idées mal placées essayait poliment de les mettre à la porte. Oui, elle aussi elle avait surpris le regard du doc’, et le fait qu’il emmène l’infirmier à l’autre bout de la pièce. Elle avait froncé les sourcils, trouvant cela particulièrement déplacé, et pas gênée pour le faire remarquer. Mais elle n’en avait pas eu le temps, son cheeer « ami » lui prenant la main en la broyant à moitié et la forçant à le suivre. Elle avait sourit en entendant le « Amusez-vous bien ! » qu’il avait lancé aux deux hommes restés seuls [on se demande d’ailleurs ce qui va se passer Oo] puis grimacé en sentant la poigne de son compagnon. Puis bien entendu, il l’avait prié de faire les guides jusqu’au réfectoire, parce que môsieur avait faim. Oui, d’accord, elle aussi, mais bon… et bien entendu, elle avait accepté, non sans avoir grogné une bonne dizaine de fois avant. Et avec tout ça, elle avait oublié de lui demander de lâcher sa main. Quelle tête en l’air…

Bref, elle se retrouvait maintenant dans le réfectoire, avec un Sôusôu affamé. Elle aussi l’était d’ailleurs, mais elle ne le montrait pas. elle jeta un coup d’œil dans la salle, puis se retourna vers l’autre, et lui déclara d’un ton moqueur, un sourire ironique aux lèvres :

« Bon, et bien nous sommes arrivés. Mais vu que je n’ai pas de plan, j’en suis réduite à faire des suppositions, du genre que c’est là-bas [en désignant le self-service] qu’il faut aller se servir à manger, et là-bas [en désignant les tables du centre et du fond] qu’il faut aller s’asseoir POUR manger. Personnellement, j’ai pas trop envie d’aller faire connaissance avec tout ce joli monde, donc je pencherais plutôt pour aller après vers la table là [montrant une table vide au fond]. Et toi ? »

La demoiselle s'arrêta un instant, réflechissant, puis reprit :

« Et tu sais pour tout à l'heure... Si je t'ai demandé de quelle nationalité t'étais, c'était simplement pour savoir quelle langue tu parlais. Parce que j'avais bien remarqué que t'étais japonais, et justement je ne comprenais pas comment toi et moi on pouvait comprendre ce que l'on se disait. Maintenant, si tu parles anglais, ça explique pourquoi. Mais va pas t'imaginer des choses, c'est compris? »

A la fin son ton était plutôt dur. Qu'on puisse imaginer qu'elle soit raciste ou quoi que ce soit d'autre l'énervait. Et surtout que la plante blonde ait pu y penser la mettait sur les nerfs. Même si ils ne se connaissaient pas vraiment, elle ne pouvait imaginer q'un type avec qui elle avait passer au moins la moitié de la matinée puisse penser cela...

Mais…mais…mais..il faut que Jigébé arrête de faire passer Soûsoû pour le groooos vilain méchant >< Il ne lui a pas du tout broyé la main, il l’a pris avec une très grande douceur d’abord… Comment ça pas crédible ?
Bon soit, il n’y avait peut être pas été avec une extrême délicatesse, mais en même temps, quand on regard Soûnet, on se dit que de la force, il ne doit pas en avoir énormément non plus hein…

Quoiqu’il en soit, puisque sa très chèèèère compagne ne rechignait pas, il ne lui lâcha la main qu’une fois arrivés au refectoire. Ca avait quand même du bon d’avoir un guide, aprce que si Lenounette avait joué sa mauvaise tête et l’avait gentillement planté, son ventre aurait put grogné de longues minutes, voir heures avant qu’il ne le satisfât.
Lorsqu’ils gagnèrent donc la salle tant recherchée, on put voir de petites étoiles apparaitre dans les yeux de l’imbécile heureux. Et oui, maintenant qu’il avait enclenché le mode « ventre », rien mis à part un bon repas ne pourrait le ramener à un etat normal.

« L’autre » en question- rhalalah quel tournure pejorative….elle ne peut donc plus l’encadrer à ce poitn mon petit Soûchinet ?- ne porta pas grande attention au sourire moqueur de son amie, il avait le cerveau rempli par une seule idée : nourriture. Oui, il est encore très primitif : boire, manger, dormir… Les grandes activités d’une journée type chez l’espece « Sô ». Fascinant non ?
Mais comme il écoutait tout de même d’une oreille, il répondit à sa question.

« Oh ben moi je m’en fiche de l’endroit où on mange… l’important c’est de manger, non ? »

déclara-t-il. Il l’écouta brièvement s’expliquer au sujet du malentendu de tout à l’heure. Mais l’heure n’était pas aux discussions, l’heure était au remplissage de ventre, il verrait déjà tout à l’heure pour les formalités et les chamailleries.
Donc, sans lui laisser le choix une deuxième fois –de toute façon, vu l’idée que s’était faite Lenanou sur lui, il pouvait faire à peu près tout et n’importe quoi- il la rempoigna par la main –sans la lui broyer tout de même : Comprenez, une main, c’est toujours utile pour manger, et pour notre ami japonais, porter atteinte à tout ce qui touche à la nourriture de près ou de loin est un sacrilège impardonnable.

Il l’entrainna à sa suite parmis la « foule » d’élève, et ne la lâcha que lorsqu’il eut besoin de son autre main pour…se servir. Il attrapa un plateau, et commença à l’en garnir de tout ce qui semblait être mangeable –soit presque tout. A se demander comment il faisait pour garder une taille si fine avec un appétit aussi imposant…

Une fois qu’il eut fini son petit tour de buffet, satisfait de ce qu’il s’était déniché, il entreprit de retrouver sa très chère camarade, ce qu’il ne tarda pas à faire –vous en connaissez beaucoup des gris-bleuette ? Bien, ils pouvaient maintenant aller s’asseoir et…. MANGER !
Il pouvait donc en revenir au sujet puisqu’il avait maintenant son stock de nourriture.

« Je ne m’imaginais pas autre chose »

répondit-il. Ouuuuh le gros mensonge. Mais Sô n’aimait pas qu’on le sache paranoïaque. Quoique, depuis le petit temps qu’il était avec Lenounette, sa parano s’était déjà pas mal manifestée, alors elle avait bien dû s’en apercevoir, que le jeune homme était atteint d’un gros manque de confiance en soi. Et cela n’avait absolument rien avoir avec le fait qu’il connaisse –plus ou moins – la gris-bleuette, il était comme ça, c’était tout, et il ne changerait certainement pas en claquant des doigts…
Avant qu’elle n’ait le temps de lui faire une eventuelle remarque sur sa paranoïa, il enchainna directement par une question.

« Tu viens d’Angleterre toi aussi alors ? »

Mais comme mister Sô était au pays de la bonne bouffe –ou du moins il esperait qu’elle était bonne- il ne prit pas garde à l’air préoccupé de sa très chère compagne. De totue façon, savoir l’heure qu’il était n’était pas son principal soucis. Voilà belle lurette qu’il avait adapté son train de vie à ses envies, sans faire attention à celui des autres. Il se couchait à des heures matinales, dormait le matin et la première partie de l’après midi et mangeait souvent son repas de midi vers 17h. Avec quelques variations bien sur. Mais tout ceci pour dire que ça n’était pas l’heure régulait la vie de notre plante blonde.

Enfin bref, sautons directement au moment où nos deux chers amis qui s’adorent tous deux –et qui le montrent fort bien d’ailleurs…- s’assirent enfin à table.
Et là, en bon homme primitif qu’il est, Sô se jeta presque sur la nourriture. Non, je vous rassure, il ne dechire pas barbarement la viande avec ses dents, et il utilise bien les couverts. Il ne fait pas non plus d’affreux bruits en mangeant, et mâche la bouche fermée –j’anticipe avant que Jigébé ne s’avise de faire un portrait peu élogieux de ma pauuuuvreuh plante blonde.
Il mange tout à fait normalement, avec un petit peu trop d’empressement, voilà tout.
Et entre deux bouchées il prit le temps de répondre à la jeune fille –la bouche vide bien sur – quel honneur…

« Merci bien, je sais qu’on parle l’anglais aux Etats-Unis… »

Non mais est-ce qu’elle le prenait pour un imbécile ?
La question que se posait Lenounette le plongea dans une grande, interessante, et profonde reflexion. Pourquoi il n’avait pas d’accent…. Oh, finalement, il n’avait pas grande envie de faire tourner ses meninges pour une questions si peu importante… Il se contenterait donc de « pourquoi pas » comme réponse.

« En fait, je ne pense pas que le campus s’amuse à faire une selection d’étudiants et de membres du personnel anglophones… je suppose qu’ici, peu importe la langue que l’on pratique, tout le monde se comprend. Mais je ne réponds de rien, il faudrait tester, ou demander à l’ange de l’accueil… Quoique si elle met le même temps que pour nous indiquer les chambres, on risque d’y passer la nuit… »

ajouta-t-il, histoire de dire au moins quelque chose d’intelligent. Et sur ce, il avait tellement parlé que ça devait bien faire 20 secondes qu’il n’avait rien avalé, alors il se hâta de remédier à ceci en s’attaquant à un plat de pâtes plutôt conséquent.
Comment faisait-il pour rester aussi…maigre ? Question de constitution peut être… Quoique, les drogues avaient pour effet parait-il de faire maigrir les gens. Une minute…maintenant qu’il n’en consumait plus…est-ce qu’il allait grossir ?
Il jeta un œil à son plateau. Mon dieu…. A ce train là, il finirait très certainement obèse au bout d’un mois, sauf s’il se remettait à consommer des stupéfiants –et ça, très peu pour lui.
Avec une petite grimace de dégout rien qu’en s’imaginant obèse, Notre petit Sô repoussa son plateau loin de lui.

« ‘plus faim… »

murmura-t-il à demi-voix. Quel changement d’attitude par rapport au Sô glouton qu’on avait put apercevoir juste avant…
Il jeta un œil à Lena qui avait à peine pris…- deux ou trois bouchées O_O
Mais comment faisait-elle donc ? Il avait encore atrocement faim… Mais non, il se retiendrait, il ne tenait pas à ressembler à un muffin sur patte dans quelques mois…

A la question de la gris-bleuette, Sô devint à nouveau songeur. Ce qu’il comptait faire ? Hé… Très bonne question, il n’en avait strictement aucune idée, il ne prévoyait jamais rien. Et puis, comment pourrait-il prévoir quoique ce soit alors qu’il ne savait même pas ce qu’il était possible de faire. C’est donc d’un air lointain et hésitant qu’il répondit finalement.

« Ce que je compte faire….euh… »

Ca c’est de la réponse non ? Au moins, avec ça, Lenouny risquait d’aller très loin…

« Pour tout dire je ne sais même pas ce qu’il est possible de faire…. Mais je n’ai pas très envie d’aller m’enfermer dans ma chambre, surtout si c’est pour faire connaissance avec mon coloc’ –si coloc il y a »

soupira-t-il. Bah, il devait bine y avoir un jardin, ou quelque chose, il pourrait aller y faire un tour pour réfléchir ou se reposer ou faire n’importe quoi en fait…

« Mm… Non je pense que je vais pouvoir essayer de retrouver mon chemin tout seul… Je dois bien m’y habituer, je n’aurai pas ma petite guide personnelle à disposition ad vitam aeternam –ou ad mortam aeternam au choix (*aurait dû faire du latin*) »

répliqua-t-il avec un sourire en coin. Tieeeeeens, Sô se préoccupait de quelqu’un d’autre que de lui-même ? Oho… En fait, il n’avait pas réellement le choix, il n’allait tout de même pas l’enchainner à lui pour qu’elle lui serve de guide –quoique, c’était pas une mauvaise idée…. – Nan Jipébé tu ranges ces idées…

« Et toi, qu’est-ce que tu comptes faire de ton côté ? »

Mais comment Lenounette pouvait-elle faire pour manger aussi lentement ? C’était inhumain… D’accord, il fallait savourer le nourriture plutôt que de l’engoutir comme notre ami le primitif, mais il existait tout de même un juste milieu entre la vitesse escargotive –sisi ce mot existe- de Lenouna et la vitesse sonic de notre ami Sô. Quoique là la vitesse était retombée à un joli zero tout rond tout beau puisqu’il ne mangeait plus…
Enfin bref…

Mais non elle n’avait pas blessé Sô dans son amour propre, il avait juste eut envie de lui démontrer l’inutilité de ses propos parce que, voyez vous, contrairement à ce que pourrait croire Lenou, le cachet n’a pas eut l’effet bénéfique de le rendre gentil, il lui a rendu son etat normal : soit, peste et chieur à souhait. Quelle chance avait notre gris bleuette d’avoir un ami tel que SôuSôu, vraiment, c’était une perle rare en voie de disparition… On se demande pourquoi il est en voie de disparition d’ailleurs… ahem…

L’adorable akuma haussa donc un sourcil au dessus de l’autre. Ah bon, elle ne le prenait pas pour un demeuré? Il était pourtant persuadé du contraire. Bon, en même temps, avec sa stupide paranoïa qui refusait avec insistance de la lâcher, il n’était pas une référence.
Il lui adressa un adorable sourire, toujours tinté de cette petite touche de moquerie –ben oui maintenant que les cloches ne sonnaient plus il n’allait pas se gêner tiens donc- avant de répondre.

« Mais je n’étais pas le moins du monde vexé ma chère, je me contentais de soulever la grande utilité de préciser qu’on parle l’anglais aux Etats-Unis, chose que très peu de gens savent… »

déclara-t-il. Sô… qu’est-ce qu’on avait dit ? La paix, LA PAIX on avait dit. Il est incorrigible ce petit bonhomme, et si ça continue tous les efforts qu’ils ont fait vont à nouveau être réduit à néant, et ça sera l fin d’une belle –mais si elle est très belle- amitié –comment ça c’est aps de l’amitié ?
A moins que notre demeuré favoris ne s’excuse à nouveau… Enfin, à voir le mal qu’il avait eut à s’excuser la première fois –et l’autre gris-bleuette qui n’avait pas eut la politesse de l’entendre !- il y avait peu de chance pour qu’il réitère l’expérience…

Mais cela signifierait qu’il devrait faire la connaissance de quelqu’un d’autre pour pouvoir se trouver une autre victime à embêter… Mm… lui qui avait promis de réduire les rencontres afin de ne surtout pas s’entourer de personne, ça s’annonçait mal. Conclusion, il devrait bien s’excuser un moment ou un autre…Ah cruel dilemme…

Mais il fut sorti de sa méditation ô combien passionante sur le comment du … du comment en fait de trouver une victime sans avoir à passer par la phase-excuse si ennuyante, par notre chère amie NouNou *
Parce que ça marche aussi avec les « ou »*. Comme quoi, le don de sortir les gens de leur pensée est contagieux puisque Soû l’a refilé à sa très chère amie. Et oui, dans l’amitié, on partage absolument tout, même ce dont on se passerait largement…
Enfin bref, il fut interrompu par un remarque très sympathique en plus. Comme s’il avait besoin d’elle pour savoir que c’était du gâchis. Avait-elle besoin de remuer le couteau dans la plaie…enfin dans l’assiette en l’occurrence ? Manifestement oui, c’était Lenounette après tout, la groosseuh vilaine qui ne plaint même pas les pauvres petits nouveaux coincés dans le hall avec l’angelotte.

« Pour ta gouverne ma chère, je sais bien que c’est du gâchis… seulement voilà si je continue d’avaler de tel quantité je risque de finir obèse vu que maintenant… enfin bref, c’est compliqué à expliquer, mais si je continue à suivre le même régime qu’avant ma mort, je risque de finir en tourte »

Pourquoi une tourte ? Parce qu’il y en a une dans son assiette qu’il ne peut malheureusement pas finir. Et pourquoi n’explique-t-il pas en long en large et en travers ce qu’il pensait à sa Lenounette préférée –bon il en connaît pas 36 000 en même temps…heureusement Xd- ?
Eh bine parce que môssieur n’aime pas parler du passage de sa vie où il se droguait, il n’en était pas fier –bon en même temps il n’y avait pas beaucoup de choses dont il était fier le Soûnet…

Bref nos deux chiris, comme le dirait Jipécé –c’est vrai qu’on dirait un vieux couple ^^- envisageaient donc chacun de leur côté…D’aller aux jardins. TIEEEEEENS, mais quelle heureuse coincidence, vraiment, le hasard fait très très bien les choses…

« Ah oui, et bien, on risque de se rencontrer, je pensais justement passer la… »

Reflexion intense : passer quoi ? La matinée ? La soirée ? L’après midi ? Aucune idée… Finalement une monte ne serait pas du luxe.

« Bref je comptais me poser dans le jardin tout à l’heure…j’n’ai pas envie de m’enfermer… Si tu y es encore le temps que je trouve le jardin, on s’y verra »

Le tout accompagné d’un grand sourire psychopathe genre « Mais je vais pouvoir continuer à embêter ma Lenychoune nà mwaaaaaa ».
Et en passant, sisi je vous jure que c’est trèèèès dur à trouver un jardin hein, dumoins pour un cerveau tel que celui de SôSô, ça l’est !
A la dernière remarque de Lenou, il ne put retenir un :

« Oooh, mademoiselle serait-elle associable ? »

Bon tu peux parler toi Sôu, avec tes promesses de ne plus s’entourer de personne, de ne plus s’attacher à personne, et de se convertir en ermite, pour se chercher une petite maison en bois dans un forêt paumée sur une montagne tout aussi paumée… Ok, on enlève la dernière partie.

« Eh ben quoi, tu n’es pas heureuse d’avoir fait la rencontre d’un meeeeeeeerveilleux jeune homme que tu as amené à l’infirmerie ? »

ajouta-t-il avec un grand sourire caustique. Eh ben oui, Sô est multi fonction :d’un côté il est atteint d’un cruel manque de confiance en soi et il est paranoïaque, de l’autre monsieur aime se lancer quelques fleurs de ci e là.

[désoolééeee j'ai mis du temps à rep ><]

Lenounette était en pleine contemplation de ce qui se trouvait dans son assiette. Ses pensées vagabondaient dans sa tête, et elle n’arrivait pas à en saisir une au passage. En clair, elle pensait à tout et à rien, et n’arrivait pas à réfléchir à quelque chose plus de trois secondes. Tandis que la plante blonde se demandait comment elle faisait pour manger aussi lentement et essayait de savoir si oui ou non elle le prenait pour un demeuré, elle se demandait quelle heure il était. Oui, elle est restée là-dessus Lena, pauvre enfant…

Mais il s’était enfin décidé à lui répondre le Sôchinou, quel bonheur, avec cet adoraaableuuh sourire légèrement moqueur et son sourcil – gauche ou droit d’ailleurs ? – au-dessus de l’autre. Avec un soupir, la demoiselle releva le nez de son assiette et regarda d’abord froidement, puis amusée le jeune akuma dans les yeux.

« Il se trouve que sur le moment je n’avais pas pensé à cela, au fait qu’effectivement on parlait l’anglais aux Etats-Unis. Alors veuillez pardonner ma trop grande bêtise, ô monsieur-je-sais-tout… »

Pareil Leny-choune, on avait parlé de PAIX. P-A-I-X. Armistice, tout ce que tu veux, mais une trêve. Alors tu vas arrêter de la ramener et d’attiser le feu à nouveau ? L’amitié que Jipébé et Jigébé se sont tuées à construire –huuum- va être à nouveau brisée… mais non, je n’exagère pas voyons. En tout cas, Lena avait l’air de s’en ficher complètement de savoir si cette amitié toute récente et fragile –trèèès fragile- allait se terminer à l’instant à cause du caractère des deux compères. Après tout, c’est l’autre là qui avait commencé hein.
Mais Leny n’allait pas laisser filer Sô comme cela, oh ça non… car avec le mal qu’elle s’était donné pour le supporter jusqu’à maintenant, elle n’allait pas le lâcher avant de lui en avoir fait voir de toutes les couleurs. Et puis comme le blondinet, elle n’avait pas du tout envie de faire connaissance avec d’autres personnes pour le moment, alors autant rester avec Sôjinou le temps qu’ils soient tous les deux assez sociables –dans le cas de Lena, ça va prendre du temps- pour pouvoir aller faire ami-ami avec les autres habitants de ce magniiifique endroit.

Ah, ce que Leny-choune aime retourner le couteau dans la plaie. Surtout avec Sôusôu, c’est tellement drôôôle de le torturer… si on peut appeler ça de la torture hum hum. En attendant, Leny faillit s’étouffer de rire en entendant la pitoyable excuse du blondinet, et elle resta pendant au moins une bonne minute à essayer de retrouver son calme. Non effectivement ce n’était pas drôle, mais les simplets trouvent bien matière à rire à tout, non ? Alors, quand elle eut enfin fini de rire, fini de manger aussi d’ailleurs, elle poussa son plateau devant elle et répondit à Sô, d’un ton horriblement moqueur et ironique :

« C’est sûr, on a vu beaucoup de crevettes devenir obèse pour avoir trop manger pendant un repas… si tu manges pas mal de fois autant, bon j’dis pas, mais là tu peux quand même te faire plaisir, j’ai pas envie d’avoir fait tout ce chemin pour rien. »

*Jigébé qui va se tuer* Leny, quand on dit paix, c’est paix. Non parce que traiter le blondinet de crevette, c’est pas terrible pour t’en faire un ami, tu ne crois pas ? Bon après faudra lui expliquer le pourquoi du comment de la tourte, elle a pas tout compris là. Mais en tout cas, si vraiment ils ressemblaient à un vieux couple, ce serait plutôt à un vieux couple sur le point de divorcer ^^’.

Et monsieur la plante blonde qui tient lui aussi à se poser dans le jardin. Et ben, ils sont vraiment sur la même longueur d’onde ces deux là… peut-être que leurs âmes sont en phase, ou je sais plus comment on dit ? Leny qui ne sait rien des pensées de sa joueuse, heureusement d’ailleurs, hocha la tête en haussant les épaules, avec l’air de quelqu’un qui s’en fiche royalement.

« Oui, p’têtre. »

Soupir soupir. Regard suspicieux en voyant le sourire de psychopathe du blondinet, qui commence un peu à faire peur sans son mal de crâne – d’ailleurs Lena commençait à se demander si elle ne le préférait pas AVEC les cloches… - et qui se change en regard glacial suite à la réflexion sympathique de la plante blonde.

« Autant que toi je crois. »

Ton ironique, la demoiselle ne sait même pas pourquoi elle sort ça, ne sachant même pas s’il est si associable qu’il en a l’air. Puis soupir désolé en entendant l’auto-compliment que la plante blonde se fait, et sourire moqueur qui va bien avec le ton pour répondre :

« Oooooh mais si bien sûr que je suis ravie ! Qui ne rêve pas de faire la connaissance d’un meeerveilleux jeune homme qui a passé la moitié de son temps à se plaindre, grognon et moqueur ? »

Hum elle a peut-être exagéré là…

(Arff vilaine Jipécééééé ^^ Non c'est pas grave )

Il faut croire que l’obsession des heures est contagieuse puisque maintenant notre plante blonde était en proie à la même perturbation : quelle heure pouvait-il donc être. En réalité, l’heure lui importait, il voulait simplement connaître le moment de la journée : matin, soir, nuit ? Quoique, savoir combien de temps il avait dû supporté la gris-bleuette aurait également put être amusant.
Au fond, ce n’était pas le fait de n’avoir aucune notion du temps qui allait bouleverser le train-train quotidien de notre SoûSoû. Il pouvait bien prendre son petit déjeuner à 18H et se balader dehors à 2h du matin. C’était juste par question pratique. Pour savoir s’il fallait dire « bonjour », ou « bonsoir » -comment ça on peut dire « salut » ? Et les professeurs alors, on va pas leur dire « salut » non plus….

A la réponse fort euh…sympathique et hum…. Amicale –comme toujours entre nos deux adorables… amis- Sôu leva à nouveau le sourcil (l’autre, le droit, donc avant c’était le gauche –sehr important). La demoiselle serait-elle vexée de ce qu’avait dit la plante blonde ?

« Pour ta gouverne, je ne prétends pas tout savoir. Tu avoueras qu’entre tout savoir, et savoir qu’aux EU on parle l’anglais, il y a un sacré pas »

Ouais, bon, c’était pas vraiment ça la paix. Il y avait eut trêve, maintenant c’était la reprise des hostilités, et avec deux caractères aussi…. Sympathiques, ça risquait d’être joyeux. A croire qu’ils allaient passer leur temps à cela : se lancer des piques, se chamailler, toujours vouloir avoir raison, puis s’excuser, recommencer sur de bonnes bases, pour déraper à nouveau. Jusqu’au moment où l’un des deux en aurait assez de s’excuser. Mais comme dit plus haut, SôSôcisse a nécessairement besoin d’embêtouiller quelqu’un, et n’ayant aucune envie de chercher à se faire d’autres connaissances…
Et puis, il fallait avouer que le caractère de Lenounette était approprié à ce genre de petites chamailleries.

Ah que c’est beau l’amitié. Comment ça ça ne ressemble pas à de l’amitié ? Mais bien sur que si >< Bon d’accord C’est assez spécial comme variante, mais, qui aime bien, chatie bien, non ? Sô doit beaucoup beaucoup apprécier Lenounette dans ce cas Oo.
Et de son côté, Lenouny semblait également de l’avis de ne pas lâcher le Sôunet. Pas pour les mêmes raisons, certes. Enfin s’il fallait attendre que les deux soient plus sociables, ils risquaient d’attendre longtemps, car Sô ne semblait pas réellement… motivé pour changer ^^

Retournons à nos moutons, en l’occurrence, à nos plantes. Et particulièrement à notre Leny sadique qui persécute l’innocent, le pauvre petit Sojinounou.
Il l’observa d’un air mauvais se moquer gentiment –enfin pas si gentiment que ça…- de son excuse, certes pittoyable, mais néanmoins véridique.
Il lui jeta un rapide regard noir, mais décida d’ignorer la remarque sympathique sur la…crevette. Hum, le peu d’amitié qui avait dû survivre venait d’être réduit en morceau, broyé, mixé, et servi en compote à un ogre, par notre chère Lenynoune.

« Il se trouve que j’ai TOUJOURS eut et que j’aurai surement toujours cet apetit, en d’autres termes, au cas où tu ne comprends pas… »

Mais non il ne la prend pas pour une imbecile, il a juste mal digéré la crevette –sans aucun jeu de mot.

« … je mange toujours autant, donc j’essaie de me modérer pour éviter de finir en flanc »

Vous avez vu un peu l’évolution ? De la tourte au flanc –Félicitation votre tourte évolue en flanc… Jipébé sort.
Il ajouta, après un bref silence.

« Et puis tu n’as pas fait « tout ce chemin pour rien », tu as mangé, toi, certes très lentement, mais tu as mangé quand même, que je sache »

Comme si elle avait été au self pour le simple apétit de la plante blonde. Non, il ne fallait aps le prendre pour un idiot tout de même –juste pour une plante blonde .

En tout cas, le divorce est pour très, trèèèès bientôt, manifestement. De toute façon, Sôu en couple avec quelqu’un était une idée assez amusante étant donné le caractère…charmant et agréable du jeune homme. Enfin, on pouvait en dire autant de Lenouny.
Ils se ressemblaient beaucoup tous les deux, un peu trop d’ailleurs, c’est ce qui faisait leur…ahum…si bonne entente.
Quand même, s’il n’avait pas rencontré une gris-bleuette, il s’ennuierait le Soû. Qui pourrait-il embêter ?

Quoiqu’il en soit, super-Soû reprit du poil de la bête, et un nouveau sourire naquit sur ses lèvres aux propos de la Lenanou.

« OH, mais quelle ferveur, je vois que l’idée de me revoir t’enthousiasme ! »

fit-il d’un ton moqueur.

« Rien que pour te faire plaisir, j’irai te dire un petit bonjour je crois »

Le tout dit d’un air sadique genre : « chouette je vais pouvoir embêter la gris-bleuette muahahahaha ». C’était le deuxième sourire de psychopate déjà. En effet, la disparition du mal de crâne avait eut des effets étranges sur notre Souchinou…
Bref, il ne prit pas grande attention au regard glacial de Lenynou –habitué à force d’en recevoir hein…
Par contre, il eut une moue à sa réponse.

« Pour ton information ma chère, je ne suis pas quelqu’un d’associal, seulement pour des raisons qui me sont propres j’ai décidé de…réduire le nombre de gens dans mon entourage »

Non c’est vrai, SoûSoû pouvait être très gentil quand il le voulait… Et il ne détestait pas du tout la compagnie. Après tout, on s’ennuie lorsque l’on reste seul.
Il fronça légèrement les sourcils après avoir laissé parler Lenounette. Ah aprce qu’elle pensait être plus supportable sans doute ? Ca sentait le roucie entre eux là… il y avait de l’eau dans le gaz comme le dirait l’expression.

« Bien sur, parce que si toi tu te retrouvais à te trimballer une migraine insupportable, et que tu te balladais en compagnie d’une chaaaaaaaaaaaaaarmante jeune fille qui s’amuse à t’envoyer des portes dans la gueule ou à te traiter de crevette, tu serais sans doute plus sympathique ? »

Bah oui, il a pas digéré la crevette le SouSou ^.^ C’est comme le complexe sur le monstre qu’il avait fait à l’infirmerie, y a des choses à pas dire à un paranoïaque en plein complexe d’infériorité.
Mais faux pas s’en faire, car Lenou sait que….elle resteraaaaa, sa meilleure amiiiiiie (Ca vient tout seul, ne faites surtout pas attention -_-‘)

[ai enfiiin répondu... désolée ]

Leny est ce qu’on appelle généralement, une peste. Une gentille petite peste, bien entendu, mais une peste quand même. Elle aime bien faire la sadique, la méchante, même si elle ne l’est pas vraiment. M’enfin si elle l’est, mais me coupez pas mon inspiiiration de cassage de perso – comment ça j’le fais toute seule ? – et puis après tout, j’dis ce que je veux de mon perso. Et toc.
Bref, Leny avait gentiment contaminé Sô avec sa question perturbante de l’heure, mais comme elle ne le savait pas, elle ne s’en préoccupait pas. pourtant, la petite question trottait toujours dans sa tête, et n’arrivait pas à partir. L’est quelle heure, l’est quelle heure… allez savoir, y z’avaient pas de montre ici.
En attendant, après l’échange de questions-réponses et de piques sanglantes que les deux « amis » [entre guillemets hein, parce que c’est un peu ironique… bon normalement ça s’dit pas, mais faut pas faire de confusion hein, donc on va l’dire.] allait très certainement se terminer, les deux adversaires ayant très certainement épuisé leur réserve – de nourriture… ah ah c’que j’suis drôleuuuh *sors* - de piques. Maaaiiiis la plante blonde, aussi gentille que Lena apparemment – oui bon on le savait, m’enfin… - lança zeee réplique cinglante, qui cloua le bec de notre Leny-choune nationale. Enfin non, elle aurait très certainement pu répliquer. Mais elle n’en eu pas l’envie, et fit ce que toute personne à peu près sensée aurait fait depuis belle lurette. C’est à dire, qu’elle se renversa dans sa chaise, fixa quelques instants le jeune Akuma dans les yeux sans rien dire, puis détourna le regard, et lâcha, d’un ton désinvolte :

« T’as raison. Savoir que l’on parle l’anglais aux Etats-Unis n’est pas une preuve d’intelligence… d’ailleurs, toute preuve du fait que tu sois un tant soit peu intelligent m’aurait étonné. »

Qui a parlé de personne à peu près sensée ? Pas moi en tout cas… Leny, en disant cela, n’avait pas pensé au fait que le blondinet puisse prendre cela pour le fait qu’il était mort à cause de la drogue – mais Jipégé si… ben oui, elle est omnisciente elle, elle a le feeling vec tout ! *c’est bon, je connais la sortie* - mais simplement au fait qu’il fallait qu’elle dise quelque chose, pour ne pas perdre la face devant ce singe. Encore une preuve d’amoouuur…
Si trêve il y a eu, Mathusalem était certainement trop jeune pour l’avoir connue. Car la reprise des hostilités avait repris depuis peu, et les coups était plus durs qu’avant apparemment… ah non, même pas ? Aaaaah, que l’amitié de ces deux jeunes papillons est belle… aussi belle qu’un oiseau que l’on vient de carboniser. Enfin bref.

Leny décida d’être encore plus aréable, avec sa jolie et gentille remarque sur la crevette. En gros, en langage codé, le regard fier, suffisant et railleur qu’elle arborait en ce moment même avec tant de grâce – comme si elle l’avait toujours connu… c’est un peu le cas d’ailleurs – signifiait très certainement « Mouarf, bien fait pour toi ». Et elle est censée avoir dix-neuf ans, oh mon Dieu…
En tout cas, le regard noir que le blondinet lui adressa ne la trompa pas sur ce qu’elle venait de réussir. Touché, coulé, elle l’avait un peu vexé. Mais il reprit tout de même le dessus en parlant de son appétit le Sôusôu. Avec une jolie phrase qui lui arracha un sourire, tandis qu’elle se redressait et s’aplatissait – j’exagère… un peu – sur la table, le menton posée dans la paume de la main, le coude appuyé sur la table, l’autre main tapotant un peu beaucoup trop la paauuvreuuh table qui se prenait des coups d’ongle sous une rafale de « tam tam tam tam ».

« Un flan ? Sage idée, même si c’est pas tellement mieux qu’une crevette. »

Et c’est là que Jigébé arrive et tire une balle dans la tête de la gris-bleuette, pour lui éviter de sortir encore plus de méchanceté. A mon avis c’est trop tard, le mal est fait.

« Si j’avais été seule, je ne serais certainement pas venue ici. J’ai mangé parce que si je suis là, autant en profiter, mais tout le monde n’est pas comme toi, tout le monde ne pense pas qu’à son estomac. »

Et vlan, une autre pique. Ce qui signifie en langage Lena « moi aussi je t’aime Sô, moi aussi je t’aime… » Et Jipébé a bien raison de le souligner, qui aime bien châtie bien, on va bientôt signer le papier de divorce. Leny en couple, ça veut dire « Lena et son chien de compagnie, alias son esclave ». elle est insupportable cette Lenou…

« Ooooh mais bien sûr que je suis enthousiaste, n’importe qui le serait avec quelqu’un comme toi… »

Et dit sur le même ton que la plante blonde, en appuyant bien sur le « toi ». Et si Sô pouvait arrêter avec cet air de psychopathe, ça arrangerait bien la gris-bleuette qui commence à se demander si elle n’est pas tombée dans un asile de fous. Entre la secrétaire, le médecin, l’infirmier et cet exécrable blondinet, elle se demandait si elle n’était pas la seule personne à peu près équilibrée de l’établissement… je te rassure Lena, t’es pas mieux qu’eux.

« Hum je comprend je comprend… moi aussi à ta place, j’aurais trop peur qu’elles finissent dans un asile pour t’avoir fréquenté… »

Et ça continue… n’empêche, je commence à croire qu’il n’y a que Lena qui attise le feu. Et d’ailleurs, elle en fait les frais, car lorsque le blondinet lui sortit sa dernière tirade, elle accusa le coup. Juste avant de reprendre, en secouant la tête d’un air faussement désespéré :

« Et l’ironie, tu connais pas ? Je rigolais, car même les crevettes sont mieux foutues que toi. »

Ca, c’était méchant… alors pour pas paraître trop méchante, parce que pour les relations ça c’est pas terrible, elle rajouta, avec un sourire et un clin d’œil un peu moqueurs :

« M’enfin, j’te préfère quand même à une crevette. T’es plus mignon. »

Et non, vous ne rêvez pas. Lena a bel et bien dit quelque chose de gentil. J’suis sûre que c’est parce qu’elle a mangé ça…

[Chambre de Zoë et .....]

La jeune demone arriva dans la cafeteria, a moitie guidee par sa faim et a moitie par son plan. Bon dieu que elle avais faim, elle tenais a peine debout, ca devais faire deux jour que elle n'avais pas mange.....
Elle pris un plateau et regarda tout ce que il y avais de bon a manger...... et elle avais l'embaras du choix.

Finalement, elle jeta son devolu sur un repas des plus classiques : Du pain, du fromage et du jambon, le tout accompagne par une bonne tasse de the vert.
Meme si ca pouvais sembler banal a n'importe qui, ca faisait longtemps que elle n'avais plus mange une telle nouriture, ses repas etaient la plupart du temps constitues d'herbes, de champignon et de lezards. Parfois, elle pouvais meme se payer du rat, mais pas mieux! La plupart de ses maigres ressources financieres etaient prises dans l'achat de ses pilules.

Son repas fut avale en quelques minutes, tellement elle etais affamee. Ensuite, elle se leva rangea son plateau et sortis dehors en direction de sa chambre

[Le Rotenburo]

[Appartement de Freyr]

Le retour du Wiwi au réf qui prit un plateau et cette fois ci se fit un vrai petit déjeuner ! Un café, une montagne de croissants (il en raffole), un éééénooooorme café au lait et trois briques de confitures en petits pots de plastique. Willis, l'air tout joyeux du hamster devant nourriture colorée, fila à une table en sifflant toujours love song for a vampire. S'assit et ses yeux de faucon brillèrent devant l'étalage de petits pots de compotes et confitures à tous les parfums. "Hihiihihi !" Gloussa t-il en joignant des mains.

[Appartement de Freyr]

Freyr avait suivi Willis silencieusement. Et tout aussi silencieusement, il prépara son petit déjeuner. Ah, comme c'était difficile d'ailleurs. Il était totalement perdu. Devait-il prendre des croissants lui aussi ou tenter une orange ? Et puis il n'aimait pas le café, il lui fallait du thé ou un chocolat chaud. Il opta finalement pour la seconde boisson et pour les croissants, natures. Tout en songeant que s'il n'avait pas pu étudier la botanique, il serait certainement devenu boulanger. Ah, le plaisir d'enfourner ces petits pains dans ce four chaud et de les voir cuire à travers la vitre. Et cette délicieuse odeur qui accueillait les clients l'ouverture venue. Il se serait tenu souriant derrière le comptoir, communiquant sa bonne humeur à ses visiteurs. Il aurait glissé des cadeaux aux enfants, comme des oeufs Kinder ou des bonbons. Il faut toujours faire attention aux enfants.

Quoi ? Qu'y a-t-il ? Ce genre de pensées sont-elles donc si étrange pour un homme capable d'éventrer son prochain ? Voyons, n'avez-vous jamais entendu parler du concept de "trouble de personnalité volontaire parce que ça m'arrange d'être un autre parfois" ? Hum ? Normal, je viens de l'inventer.

Bref, Freyr rejoignit Willis en communiquant sa bonne humeur à tout ceux qu'il croisait. Des joyeux bonjour et des petites fleurs virtuelles tourbillonnant autour de lui. Il s'installa face à Willis, eut un large sourire heureux et candide, puis trempa son croissant dans son chocolat.

"Et si on se convertissait dans la boulangerie, hein ?" demanda-t-il guilleret avant de mordre avec appêtit son croissant.

Willis prit un croissant, mordit le bout (gigihihi) et ouvrit un pot de compote d'abricot (miaaaaaameuuuuh) avant d'y tremper son croissant (mdr) et ensuite dans son café, et de mordre dedans. La seconde suivante ses joues pâles étaient roses de plaisir !
Il releva les yeux sur Freyr à la fin de la phrase de celui-ci, et son esprit eut un gros bide. Il fixa Freyr en pensant de manière visible "maispourquoiilmeparledeboulangerietoutàcoup?"

TdW

Willis Ange : il... Il est possédé ! TdW
Willis Démon : Ah ouais, possédé par le Terrible Pooples, peut-être ! TdW

TdW "Mon ami d'enfance... Communion, pas d'alcool, rien d'autre..." Répéta t-il à voix basse d'un ton stupéfait.

Willis Ange : 'ni rien d'autre' ça veut dire qu'il ne vas pas te sauter dessus en publique ça ! C'est bien !

TdW

Willis Démon : y'a un souci, je connaissais le Freyr gentil, mais le Freyr dévot je l'ai jamais vu dans l'annuaire des "mille et uns rôles pour pervers".

TdW "Freyr ?"

Freyr ne sembla pas remarquer le trouble de Willis. Et s'il le remarqua, il était parti bien trop loin dans le pays des bisounours pour s'en soucier. Pour tout dire, il s'empara soudainement de la main du jeune homme avec un air rêveur.

"Tu as dit que tu voulais aller dans la forêt tout à l'heure ? Puis-je t'accompagner ? J'aimerai trouver des plantes interessantes à étudier pour mes élèves. Oh ! Je pourrai sans doute te montrer plein de plantes médicinales. Tu verras, c'est vraiment merveilleux, il y a tellement d'espèces utiles. Et certaines ont de si jolies fleurs. Et je t'apprendrai aussi à les soigner. Et..."

Une étincelle de joie immense brilla dans son regard.

"Tu pourras me montrer tes dessins," termina-t-il, toujours... Euh... Toujours souriant.

Il jeta un rapide coup d'oeil autour de lui et murmura soudainement d'une voix plus... Chaude, allons nous dire, quelques mots que seul Willis pouvait entendre :

"Je pourrai te servir de modèle."

Le ton sous-entendait : "nu, bien entendu".

Willis vira au rouge vif de chez moto Suzuki (le coeur fait le bruit du moteur). "Je-je-heu-mais desplantesouipourquoipasjesuisdouéenremèdesnaturels!"
Ensuite, Charlie Willis piqua du nez dans le triangle des Bermudes de son café au lait, les oreilles toujours aussi rouges et une fervente prière à un quelconque esprit de la forêt pour esquiver toute roulade dans les feuilles mortes !

Il poussa un gros soupir et mordit dans un croissant baignant dans la confiture de fraise. Les yeux bleus levés sur Freyr avec un air interrogateur, un peu énormément inquiet.
Freyr, Freyr voir ses dessins !!

Willis se redressa aussitôt, leva la tête et : TdW "heu, heu, mon-mon carnet l'est-l'est-l'est..."

Willis Ange : je peeuuuuux paaaaaaas lui moooontrer LE carnettttt !!
Willis Démon : c'est vrai... Dommage.
Le Willis paumé qui passait par l'hémisphère : pourquoi ?
Willis Ange et Démon : rappelle toi le croquis de l'Enfer, faut vite le brûler...
Le Wpqppl : ah oui, merde !
Willis Ange :
Le Wpqppl : ...credi.

"Pau... Perdu !"

Freyr parut déçu de la réponse de Willis. Son visage s'assombrit quelque peu et il détourna la tête. A en juger par l'expression du jeune homme... A en juger par la façon à la fois précipitée et hésitante avec laquelle il lui répondait...

"Oh, je vois," fit-il en retournant à son déjeuner.

Et il continua de manger silencieusement, visiblement peu pressé de réengager la conversation pour le moment.

"Nonononon tu peux pas voir du tout !!" Pensa Willis avant de secouer précipitamment des mains en prenant un ton plus doux et en précisant dans le bon sens : "mais-mais je vais le retrouver !! Je te dessinerai, oui oui, puis tu les verras, mes dessins ! Promis !"

Willis Ange : laisse moi juste le temps de brûler le croquis de l'Enfer TdW
Willis Démon : ah c'est sûr que ça faisait un beau résumé graphique ! TdW

Willis repassa son calpin au peigne fin mental, si jamais y'avait d'autres dessins compromettants.

C'est dingue la pelleté que y'avait !! Willis vira au rose fuschia "et puis je t'ai déjà dessiné..." <-- tout nu et à l'insu de l'intéressé endormi.

Et encore une fois, tous les orifices du visage en choeur : Blluuuuuush ! Plus fortes les oreilles !

"Freyr !" S'exclama l'Anglais en papillonnant de ses longs cils sur ses yeux d'oiseau. Il baissa les yeux sur son plateau, tout intérêt retrouvé sur ses pots de confiture et ses croissants, histoire de regarder autre chose et de ne pas laisser voir Freyr voir ce qu'il était en train d'imaginer du coup.

Mais bon, vu comment ses racines de cheveux blonds prenaient feu...

Willis mordit dans un autre croissant et but une gorgée de café au lait, se tenant si droit qu'on aurait dit qu'il allait se lever à la première occas'. Vraiment, Freyr ne résistait jamais à son narcissisme ! Willis n'y entendait plus rien !
Beauté sublimée. Boh, l'exagèrateur ! "Je suis pas si doué que ça, tu sais..."

"Lorsque l'oeuvre d'art est faite avec amour, elle est sublime, qu'importe le talent de l'artiste."

Freyr avait cessé de manger et de boire. Il avait posé un coude sur la table et son menton reposait dans sa main ouverte. Il fixait Willis de ses yeux vairons, comme s'il était justement en train de contempler une magnifique oeuvre d'art. Son oeuvre d'art. Il était le sculpteur. Ou bien le potier, étant donné qu'il touchait plus souvent le corps de Willis qu'il ne taillait dedans avec un burrin. Il faisait glisser ses mains sur sa peau, comme pour enregistrer la moindre parcelle de celle-ci. La texture, la forme. Un potier, voilà ce qu'il était.

"Mais un artiste qui se sous-estime n'arrive jamais à déployer entièrement son talent," précisa-t-il avec un léger froncement des sourcils. "Il faut toujours croire profondément en ce que l'on fait."

Lui, par exemple, croyait à la splendeur de son oeuvre de destruction et à son habilité à user des poisons sur les personnes qui devaient être punies. Il entreposait ensuite leur corps après leur avoir injecté un produit pouvant conserver les tissus et cela faisait de magnifiques poupées.

"Le Diable ne se demande jamais s'il fait mal son travail."