Les Couloirs

[Appartement de Svetlana]

Après l'avoir admiré, Svetlana ressortit de son appartement.

Voyons... L'appartement du médecin était le 18...

Elle le trouva sans difficulté, et se retrouva devant la porte. Elle frappa trois fois.

Pas de réponse...

-Monsieur... euh... Unknow?

Elle attendit, mais n'eut pas de réponse... Elle tourna la poignée, et entra dans le salon, observant la décoration...

[Appartement de Chad Unknow]

Elle suivit Damaris jusqu'à sa chambre...la voyant se rapprocher parfois dangeureusement des murs...* si elle s'écroule je la ranimerais *...elle aurait voulu que cet instant dure une éternité ou alors qu'elles ne trouvent jamais la porte de la chambre de Damaris...mais non
* même les plus belles choses ont une fin...*

Elle vit Damaris ouvrir sa porte puis se retourner
Ziyi ne croyait pas ses oreilles...elle l'invitait chez elle!^^"

Elle répondit bêtement

-Euh oui, enfin je voudrais pas te déranger mais j'accepte si je ne te dérange pas parce que sinon si je te dérange je m'en vais...

Notant le caractère stupide de ses paroles elle décida de se taire et d'entrer..

[>>Administration]

L’aubergine écrevissienne avait donc déambulé dans le campus de Xi… Xitanga… Xianagan… Grrrr il n’y arrivait pas ! Disons qu’il avait déambulé dans le campus de Xi’, plan en main, et avait trouvé sans gros problèmes les appartements du personnel.
Ca n'était pas bien dur en même temps ^^'' Ca serait une autre paire de manche quand il faudrait trouver l'infirmerie qui elle n'était pas amrquée sur son plan ><

Arrivant dans le couloir, il longea les portes , jetant au passage un coup d’œil aux noms qui étaient inscrits sur celles-ci. Il repéra bien vite les noms de Damaris et Chad, qui se trouvaient être ses collègues. Il arriva finalement devant une porte où il vit son nom écrit : Morgan Conoghan avec juste en dessous « infirmier ».

[>>> Appartement de Morgan]

[Administration]

Après être sortit du bureau de l'administration, Laëlle entra dans le couloir qui menait aux appartements des professeurs.

*Alorrrrrrs....ah, c'est là...*

Elle s'arrêta devant une porte, prit une clé, et ouvrit la porte. Elle entra à l'intérieur.

[Chambre de Laëlle Serenis]

[=> Appartements de Lord Dimitri Anwn]

Le directeur fit quelques pas dans le couloir après être sorti de sa chambre, puis il s'arrêta afin d'attendre Freyr. Quand il le vit, il lui sourit gentiment, toujours comme si la scène avec Yan n'était jamais arrivée. Et quand il jugea le professeur assez proche, Dimitri reprit sa marche le long du couloir.

- Alors professeur, dites-moi, quelles sont vos premières impressions sur ces lieux ? Enfin, pour le peu que vous en ayez vu jusqu'à présent, vous aimez ?

Lord Anwn tourna son visage vers Freyr après avoir lancé ces questions anodines. Il ne marchait ni trop vite, ni trop lentement. Ainsi, ils ne traînaient pas et seraient bien vite à l'extérieur. Il s'interrogeait tout de même sur la nature de l'akuma. Il était assez intéressant. Peut-être trouverait-il le temps d'apprendre à le connaître ? Enfin, il y avait plusieurs façons de faire connaissance, et sa méthode préférée n'était certainement pas celle des "blablas" devant un feu.

(Cat, tu deviens vraiment perverse )

[chambre]

Freyr avait l'esprit ailleurs et peina à descendre de la lune verdoyante où il se trouvait. Mais petit à petit comme l'oiseau fait son nid, il réalisa que Dimitri avait à nouveau parlé.

"Uh ? Pardon ? Ah... Vraiment merveilleux !" A croire qu'il trouvait tout ce qu'il pouvait croiser ici 'merveilleux'. Surtout les fleurs et l'herbe. "Je suis tellement heureux d'être ici."

Freyr ressemblait à un chien content de voir son maître ou sa gamelle bien remplie. Il avait les yeux qui brillaient d'un air aussi vif et intelligent qu'un chiot labrador(1), oui, j'insiste, par contre il ne remuait pas encore de la queue(2) pour signifier fébrilement "je suis content, je suis content, je suis content, maimaître calin, slurp ! Babale !"

"J'ai vraiment hate d'en voir plus(3). Et puis, peut-être qu'il y a ici des espèces que je n'ai pas encore vu en vrai. Comme c'est excitant," poursuivit il sur sa lancée.

(1 : Quoi ? Vous ne savez pas à quoi ressemble l'air vif et intelligent d'un chiot labrador ? Bah à ça)
(2 : Du chien bien entendu, vous allez imaginer quoi là ?)
(3 : Ca n'inclut pas la couleur de sous-vêtement de Dimitri s'il en porte)

(meuuuuhhhhh naaannnnnnnnnn )

Freyr trouvait donc l'endroit "merveilleux". C'était à se demander s'il y avait une chose que ce cher professeur n'aimait pas . Dimitri ne répondit pas tout de suite. Il se contentait de le regarder, amusé. Puis, ils arrivèrent à un petit embranchement. Lord Anwn s'arrêta, comme s'il hésitait, puis se décida à prendre le couloir de droite.

- Ce chemin est le plus court pour se rendre à l'extérieur.

Continuant sa marche, toujours d'un pas aussi calme qu'avant, il continua.

- J'avoue que je ne suis guère un expert en ce qui concerne toutes ces merveilles offertes par Mère Nature. Cependant, je suis sûre que vous trouverez de quoi entretenir votre passion dans ces serres. Je suppose que vous connaissez un grand nombre de plantes de la Terre ou du monde des Akumas. Mais vous pourrez aussi voir celles du monde des tenshis et des espèces vivant exclusivement à Xiangana. Même pour un novice comme moi, je trouve que la compagnie de ces végétaux est très agréable. Ha ! Mais peut-être pourriez vous m'instruire dans cette matière lorsque vous en aurez le temps ?

Souriant, Anwn reporta son regard devant lui, sans faire attention à d'éventuels promeneurs dans ces couloirs. De toutes façon, ils n'aveint pas croiser grand monde depuis la sortie de son appartement XD.

Freyr n'avait absolument rien à faire du chemin qu'ils pouvaient emprunter tant qu'ils allaient toujours à la serre. Sur son petit nuage, le professeur n'en écoutait pas moins son guide car il faisait de son mieux pour rester à courte distance de la Terre et ainsi entendre ce qu'on lui disait. C'était aussi un miracle qu'il ne rentre pas dans un mur qu'il n'avait pas vu pour s'excuser ensuite auprès du mur - car bien entendu, il n'aurait même pas remarqué qu'il s'agissait d'un mur -. Mais non, il parvenait à marcher droit devant lui et à contourner les obstacles.

"Oh oui, si vous voulez je pourrai même vous prêter des livres !" s'exclama le brave labrador tout heureux d'avoir trouvé un compagnon de jeu même s'il était débutant. Il allait pouvoir lui prêter plein de babales machouillées et pleine de bave... Euh de livres cornés par leur usage intensif. Et hop, il remonta encore ses lunettes. Comme c'était triste d'en avoir d'ailleurs, ça cachait quelque peu ses beaux yeux vairons.

Freyr semblait content que Dimitri s'intéresse à la botanique. Il lui proposait même de lui prêter des livres. Le directeur lui offrit un beau sourire et hocha lentement la tête pour tout réponse. Il reporta ensuite son attention sur le chemin, sans pour autant oublier de garder un oeil discret sur le professeur.

Marchant toujours, ils arrivèrent enfin devant l'escalier. Prévenant, Lord Anwn se tourna vers Freyr et s'arrêta un bref instant.

- Prenez garde à ne pas tomber. Il serait dommage de vous faire mal dès le premier jours ^- ^

Après cet avertissement, le directeur reprit "la route" vers la sortie. Il descendit les escaliers. Ne trouvant rien d'intéressant à dire, il gardait le silence. Mais ce ne fut pas pour très longtemps, car après avoir passé la dernière marche, il se dirigea vers la porte qui allait les mener à l'extérieur et dans les jardins par la même occasion.

- Voilà, nous allons enfin sortir d'ici. Le chemin pour les jardins est plus court par ici. Les serres ne sont pas très loin

Sur ce, il ouvrit la porte et alla dehors, laissant ouvert afin que Freyr puisse sortir à son tour^^...

[=> Les jardins - les serres]

Freyr suivait Dimitri comme un mouton suit son berger, c'est-à-dire sagement, et pour une fois sans le chien pour mordre ses petites fesses parce qu'il tente d'aller brouter l'herbe auprès de ce joli petit olivier. Il fit très attention à l'escalier et suivit le directeur fort aimable à l'extérieur après avoir refermé la porte derrière lui.

[jardin]

Apres quelques recherches , Vincent aboutit finalement dans les couloirs ou se trouvaient ses appartements. Il n'avait pas prit le temps de parler a quiconque et ne faisait que deambuler depuis le début , sans un mot , sans prononcer une seule parole.

Il avanca tranquillement regardant sur les portes a droites et a gauche , les divers noms marqués sur les portes . Il continua d'avancer de quelques mètres et s'arrêta soudainement , remarquant son propre nom sur la porte. Decidemment ils avaient fait vite.

Il ouvrit la porte et remarqua alors qu'ils avaient deja deposés ses affaires , ui constituaient essentiellement un stock de munitions et d'armes , ils avaient decidement tout planifiés.

Il resta figé devant la porte de ses appartements grande ouvert , et se posa soudainement une question a lui même.

"-Que vais-je faire maintenant...."

Il parlait forcement seul etant donné qu'il n'y avait pour le moment personne d'autre dans ces couloirs , mais il restait la immobile a reflechir , figé comme une statue .

Vincent observait continuellement l'interieur de la pièce. Elle était presque vide et contenait une enorme malle cadenassée , contenenant on ne sait quoi. Il observait cependant une chose qu'il n'avait pas vu depuis bien longtemps .

Il observait le cercueuil qui lui servait de refuges lorsqu'il s'etait lui même puni et enfermé. Il detourna le regard et observa la malle , verifiant qu'elle etait cadenassée correctement , vu ce qu'elle contenait.

Il continuait d'observer la pièce definissant chaque details , même s'il se fichait eperduement de la decoration . Il était tellement absorbé par ses pensées qu'il ne remarqué pas Yan qui avancait dans sa direction.

Il ne reagit que lorsque le jeune homme lui agrippa la jambe pour eviter de tomber , simplement en opsant sa main non griffue sur son fusil et en manquant de donner un coup sur Yan. Ceendant , il s'arrêta de justesse entendant l'homme qui lui faisait face s'excuser de vive voix. Il l'observa un instant de ses yeux rouges et finit par repondre

"-Ce n'est pas grave...J'etais dans mes pensées....."

Il le laissa s'incliner , s'incliner , et continuer de s'incliner , sans aucune envie de reagir , simplement parce que cela n'aurait servi a rien. Il le laissa parler , n'ayant rien d'autre a faire et finit par lui repondre

Il lacha la crosse de son fusil et dans un mouvement de bras ecarta se cape qui semblait le genêr , elle flottait avec une telle fluidité qu'on l'aurait presque cru vivante . Il continua de fixer le jeune garcon de son regard a la fois percant et froid , mais sans une once de mechanceté .

"au revoir..."

Sans prendre la peine de fermer sa porte , il partit dans une direction inconnue, ou du moins hors du couloir. Sa cape flottait dans un bruissement de tissu tandis qu'il avancait etrangement silencieusement pour quelqu'un qui portait du metal à ses pieds...Il continua d'avancer tranquillement sans prêter plus d'attention au jeune homme qui l'avait bousculé

[on ne sait ou...XD]

[Quelque part dans une gala... heu, ailleurs]

C'était bien de sortir prendre l'air toute la journée, sauf que là ça avait été exagéré. Il avait choppé la crève. Passé à observer toute l'école, et puis à la lueur de la lune, à se perdre dans les méandres de son esprit en tripotant le pendentif hérité de sa mère.
La nuit ses immenses yeux d'oiseau bleu pastel devenaient couleur de plomb, sa longue chevelure blonde comme les blés, aux mèches ondulées comme les vagues d’une mer tranquille autour de son visage contre ses tempes puis déchaînée derrière son crâne absorbait la lumière de la lune comme un vampire pour en dégager une lueur éphémère mélancolique… A l’instar des boucles emmêlées de la pointe de ses cheveux…
Il portait une chemise blanche en coton au col ouvert, on voyait la chaîne fine en argent de son pendentif, avec un jean bleu, le bas de la chemise était rentrée dans le pantalon. Comme chaussures il avait des mocassins beiges.

Bon pour le moment il en était à se retenir de la main droite contre le mur du couloir parce qu'il avait une fièvre de cheval et que le monde dansait le tango. Mais Willis n'y accordait pas d'importance, il était loin du présent et totalement absorbé dans de contemplatives pensées mélancoliques. Ou des non-pensées pour se protéger de ce que pouvait afficher son visage malgré lui.
Il se tourna lourdement pour s'adosser au mur et lever la tête. Il se sentait confiné dans ce bâtiment. Il avait l'envie vitale de retourner dehors, errer dans les ombres et écouter les sons de la nature, le souffle du vent. Et remplir sa tête d'une musique particulière. "Dieu..." Souffla t-il en se tournant, la main gauche contre le mur pour se soutenir en marchant à pas lents.
Que pensait-il au juste ?

Que la nuit était juste ? Que voir le soleil était fatiguant ?
Sa main droite joua avec le pendentif en forme de lune en diamant qu'il tira de sous sa chemise. Un ruban rouge nouait ses longs cheveux féeriques dans son dos.

Willis pensait encore et encore que malgré sa présence ici...
Il se sentait comme torturé.

[Serre]

Freyr se sentait vraiment mal. D'abord parce qu'il portait le pull noir de quelqu'un d'autre avec qui... On avait joué aux échecs. Ensuite parce que ce pull noir sentait l'odeur de ce quelqu'un d'autre. C'était dérangeant, il avait l'impression d'être une de ces jeunes femmes qui piquaient la chemise de leur amant avant de rentrer chez elles en quatrième vitesse. Sauf qu'il n'était pas une jeune femme, qu'il n'avait pas d'amant et que ce n'était pas une chemise.

Il avait honte, terriblement honte, vraiment très très honte. Et en plus il était décoiffé.

Freyr s'arrêta devant une vitre en essayant de capter au mieux son reflet, puis il mit de l'ordre dans ses longs cheveux.

Il lui fallait une douche. Vraiment. Une douche pour se laver de euh... De cette partie d'échec épuisante.

Freyr continua son chemin lorsqu'il jugea que sa coiffure était acceptable. Puis il se concentra sur son programme en botanique pour oublier la partie d'échec avec Dimitri, Dimitri qui avait gardé son yukata. Et il avait oublié ses chaussures. Il allait sûrement faire quelque chose d'amusant pour ce premier cours, comme par exemple apprendre à utiliser certaines plantes comme teinture. Ou bien il leur montrerait comment faire des tisanes et du thé. Après tout, c'était important de connaître les plantes d'une façon pratique.

Alors qu'il continuait son chemin, il apperçut soudainement un jeune homme blond, jeune homme blond qui lui tournait par ailleurs le dos.

Le visage du professeur s'auréola d'un sourire carnassier. Toute innocence disparut. Il se disait qu'il allait peut-être avoir un peu de compagnie avant l'aube, et que cette compagnie serait parmi les plus plaisantes qu'il puisse avoir. Oh oui...

Mais en attendant, il suivit le jeune homme jusqu'à ce qu'il se rende compte de sa présence. Etant pied nu, il ne faisait aucun bruit en marchant.

Willis s'arrêta une minute, pour frotter son oeil droit avec son poing. Il s'obligea à se redresser un peu plus, rester courbé ça n'était ni bon pour le dos ni très sérieux. Puis à la pensée suivante il soupira à fendre l'âme, tant pis pour les heures de sommeil en retard ! Il se sentait comme un jeune animal lâché dans un lieu inconnu et il se sentait trop anxieux ce soir pour dormir... Il avait besoin de ses marques, quitte à dormir dehors.
Cet endroit, et tout ce qu'il impliquait, le rendait nerveux. Bien qu'il soit professeur, ce soir il n'était pas sûr de savoir ce qu'on devait attendre de lui dans une école pour anges ET démons.
Même le rachat de ses fautes et son importance lui échappaient.
Il soupira profondément par le nez et se retourna pour faire demi tour et retourner dehors. A l'air frais.

Pour se retrouver en face de lui !

Le jeune professeur anglais aux beaux grands yeux de faucon les arrondit et hoqueta de stupeur, il s'étrangla ensuite de peur et recula précipitamment. Bien que dans son état, il dut vite se soutenir d'un bras au mur pour ne pas tomber dans le tango du monde. Et bientôt ses jambes menacèrent de le lâcher, si bien qu'il se pressa contre le mur, les bras pliés. Les paupières plissées pour tenter d'y voir plus clair. Ses longs cheveux blonds ondulés en bataille encerclaient son visage comme les ondes d'une mer déchaînée. Willis déglutit et allait pour tenter de se tenir debout tout seul.
Il souhaita fuir, ardemment, mais ce fuir lui-même partagé entre le bonheur, la terreur et la culpabilité.
Ce fut la culpabilité qui l'emporta et Willis fixa sur Freyr un regard absent et désolé. Sans pour autant être parvenu à se détacher du mur qui le soutenait.

Freyr s'arrêta lorsque Willis se retourna. Et son sourire resta le même, figé d'une façon prédatrice.

Que le spectacle d'une âme effrayée et dans l'incompréhension la plus totale était amusant. Il avait aimé voir cette expression de stupeur mêlée à la crainte. Il n'avait rien attendu de plus en le surprenant ainsi dans un couloir désert. Et lorsque le jeune homme lutta pour se maintenir debout, Freyr en fut d'autant plus diverti.

Willis avait l'air mal. Pas seulement d'un point de vu moral mais aussi physiquement. Sa peau était si pâle et il avait un regard qui brillait de fièvre. Oh, le pauvre.

"Bonsoir Willis," fit Freyr d'une voix douce tout en tendant sa main comme une invitation. "Je ne pensais pas te revoir ici, que fais tu donc ? Aurais-tu besoin d'aide pour retourner dans ta chambre ? Tu me sembles bien mal."

Entamer la discussion comme si de rien n'était. Et lui tendre la main pour l'aider. Peut-être le blond croirait-il à un rêve. Car Freyr était censé lui en vouloir pour ce qui s'était passé entre eux. En tout logique. Et Freyr prenait plaisir à jouer sur cette incompréhension, qu'il espérait voir surgir sans trop tarder.

Willis était stupéfait et ça se vit très bien : ses grands yeux bleus assombris se firent encore plus grands mais brillant, en toute logique Freyr avait la meilleure raison du monde de l'étrangler sur place. Le discours de Freyr était trop consentant. Willis se dit que c'était pour mieux le faire s'approcher pour le baffer après. Et en fait, le jeune homme en détournant les yeux se dit qu'il méritait qu'on le frappe.

Le blondinet garda la tête baissée ainsi que les yeux, ses cheveux fins ondulés vinrent en partie dissimuler la partie droite de son visage. "En fait je voulais retourner dehors prendre l'air..." Dit-il si bas qu'il fallait tendre l'oreille pour l'entendre.
Willis releva légèrement les yeux pour saisir l'expression de son interlocuteur, le sourire carnassier. Ce qui fit se figer Willis.
Il se dit qu'il pouvait avoir assez de volonté pour marcher assez vite pour le dépasser, même si c'était prendre le risque de se faire attraper et démembrer, Willis avait l'âme suicidaire ce soir de toute façon : crever de fièvre dehors pour se sentir mieux, ou crever tout court pour se sentir mieux.
Il se redressa donc en passant une main dans ses cheveux emmêlés et glisser une mèche derrière son oreille droite. Les lèvres entrouvertes, il se les mordit et ce fut en château branlant qu'il marcha vers Freyr. La tête baissée et les yeux rivés sur le sol.